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Depuis 1994, la France est auto-suffisante au niveau de la production porcine. De ce fait : -la filière doit s'intéresser aux marchés d'exportation,
-sur le marché intérieur, l'offre étant plus importante que la demande, les consommateurs et les distributeurs ont des exigences croissantes en matière de sécurité alimentaire.
Cette situation a engendré une véritable concurrence entre les filières. Le besoin de mettre en œuvre des systèmes d'identification et de traçabilité performants pour gagner des marchés s'est accentué. En effet, la transparence de l'information est aujourd'hui un élément incontournable pour la conquête de marchés sur le plan international. Elle est de plus indispensable pour rassurer les consommateurs et véhiculer une image positive de la viande de porc. Déjà mis[...]

Depuis 1994, la France est auto-suffisante au niveau de la production porcine. De ce fait : -la filière doit s'intéresser aux marchés d'exportation,
-sur le marché intérieur, l'offre étant plus importante que la demande, les consommateurs et les distributeurs ont des exigences croissantes en matière de sécurité alimentaire.
Cette situation a engendré une véritable concurrence entre les filières. Le besoin de mettre en œuvre des systèmes d'identification et de traçabilité performants pour gagner des marchés s'est accentué. En effet, la transparence de l'information est aujourd'hui un élément incontournable pour la conquête de marchés sur le plan international. Elle est de plus indispensable pour rassurer les consommateurs et véhiculer une image positive de la viande de porc. Déjà mises en place sur la production standard dans quelque pays, notamment aux Pays-Bas et au Danemark, les démarches de qualité et la traçabilité ne font qu'apparaître en France, et ne s'adressent encore aujourd'hui qu'à une production marginale. Ainsi, les productions de porcs labels, certifiés, issu de l'agriculture biologique et de marque se multiplient pour mieux répondre à la demande toujours plus exigente de l'aval de la filière, sous la pression des consommateurs. La mise en avant de la notion de sécurité alimentaire constitue un défi pour la filière porcine. En effet, les différents maillons ont tous les atouts pour mettre en place la traçabilité (ils s'organisent depuis quelques années déjà pour apporter des garanties). Il faut désormais organiser les interfaces entre ces maillons, objectif difficile sur le plan national vu qu’il n'existe pas d'interprofession. Le groupe SANDERS, impliqué dans les principaux maillons de la filière porcine (génétique, alimentation, élevage, abattage et découpe) et installé dans toutes les régions françaises, veut mettre en place un porc tracé, produit et contrôlé par les acteurs du Groupe d'un bout à l'autre de la chaîne. De ce fait, l'élaboration d'un cahier des charges minimal pour chaque maillon et accessible à tous, est indispensable. Il doit constituer le socle minimum pour apporter les garanties attendues par les consommateurs et les pays importateurs.