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| Titre : |
Quand la perception gustative ne reflète pas la qualité nutritionnelle : détection de l'amidon et aversion pour la caféine chez Drosophila melanogaster
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| Auteur(s) : |
Alexandra Guigue, Auteur (et co-auteur)
Frédéric Marion-Poll, Directeur de thèse (et co-directeur) Aurélie Hua-Van, Directeur de thèse (et co-directeur) |
| Type de document : | Thèse |
| Sujets : | Drosophila melanogaster -- Organes des sens -- Thèses et écrits académiques ; Drosophila melanogaster -- Nutrition ; Alimentation -- Evaluation -- Thèses et écrits académiques |
| Résumé : |
Les mouches utilisent leur système gustatif pour évaluer la qualité d'une ressource alimentaire, qui doit être nutritionnellement équilibrée et non toxique. La perception gustative chez D. melanogaster s'effectue grâce à des structures cuticulaires à la forme de poils, les sensilles, situées sur les pièces buccales, les tarses, l'extrémité des ailes et l'organe d'oviposition des femelles. Ces sensilles contiennent deux à quatre neurones spécialisés dans le codage de différentes modalités gustatives. Les tarses entrent en contact avec les substrats alimentaires, ce qui permet d'en évaluer la qualité gustative et peut conduire à l'extension du proboscis et à l'ingestion de nourriture. L'extension du proboscis et l'ingestion de nourriture sont régulées par la modalité gustative (ex. suc[...]
Les mouches utilisent leur système gustatif pour évaluer la qualité d'une ressource alimentaire, qui doit être nutritionnellement équilibrée et non toxique. La perception gustative chez D. melanogaster s'effectue grâce à des structures cuticulaires à la forme de poils, les sensilles, situées sur les pièces buccales, les tarses, l'extrémité des ailes et l'organe d'oviposition des femelles. Ces sensilles contiennent deux à quatre neurones spécialisés dans le codage de différentes modalités gustatives. Les tarses entrent en contact avec les substrats alimentaires, ce qui permet d'en évaluer la qualité gustative et peut conduire à l'extension du proboscis et à l'ingestion de nourriture. L'extension du proboscis et l'ingestion de nourriture sont régulées par la modalité gustative (ex. sucré/amer), par des signaux reflétant les besoins de l'organisme (ex. carence) et par des apprentissages antérieurs (ex. apprentissage aversif). La plasticité comportementale de D. melanogaster leur permet de s'adapter à diverses contraintes, comme c'est le cas pour un régime alimentaire déséquilibré ou contenant un élément toxique. Dans les travaux présentés ici, nous présentons comment s'effectue la détection de l'amidon, un polymère de sucre sans goût apparent. Nous avons également étudié l'effet de l'exposition continue à une dose non létale de caféine sur la résistance au jeûne et sur les préférences alimentaires.Nous avons montré que l'amidon présenté seul ne déclenche pas de comportement d'alimentation. En revanche, les mouches détectent rapidement la présence d'amidon dans une situation de choix binaire. Cette discrimination positive est plus forte lorsque l'on associe l'amidon à de fortes concentrations de sucre simple. Nous avons établi que la préférence pour l'amidon mélangé à du sucre est due à la prédigestion de l'amidon, pour laquelle la présence d'amylases est nécessaire et suffisante. C'est la présence de maltose, un des sous-produits de la digestion de l'amidon, qui agit comme un stimulus sensoriel, qui permet aux mouches d'identifier l'amidon prédigéré. Les mouches peuvent donc rapidement évaluer la qualité nutritionnelle d'une ressource même quand l'information sensorielle n'est que partielle. Beaucoup d'aspects de ce processus restent à élucider, par exemple la manière dont les enzymes digestives sont déposées sur le milieu, l'effet de la taille de la population, ou sa spécificité vis-à-vis des sucres complexes. Si la digestion extra-orale s'avérait être un aspect général des comportements d'alimentation des drosophiles, cela permettrait d'adapter ces comportements à la qualité nutritionnelle des substrats alimentaires.Par ailleurs, nous avons effectué une série d'expériences préliminaires qui nous ont permis d'évaluer la toxicité de la caféine. Nous avons ensuite utilisé une concentration de caféine moyennement aversive dont le seul effet manifeste se traduit par une augmentation de la durée de développement, ce qui semble indiquer que la caféine est plus aversive que véritablement toxique. Pour une lignée presque isogénique, après seize générations d'adaptation sur du milieu enrichi en caféine, les mouches adaptées se sont révélées plus résistantes au jeûne que des témoins et ce, de manière réversible. Cependant, nous n'avons constaté aucun changement mesurable des comportements d'alimentation. Des expériences complémentaires sont nécessaires pour déterminer si une meilleure résistance au jeûne est une adaptation générale à la présence d'un composé amer ou si ce résultat est spécifique à la caféine.
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| Editeur(s) : | Paris [France] : AgroParisTech |
| Date de publication : | 2013 |
| Langue(s) : | Français |
| Lien vers la notice : | https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=212176 |
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