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Les activités humaines sont les principaux facteurs de dégradation et déforestation de la forêt en République démocratique du Congo. Il existe plusieurs facteurs de dégradation et de déforestation des forêts tels que l’agriculture, l’exploitation forestière, l’exploitation minière, etc. L’objectif de notre étude est de prédire les zones à risque de conversion agricole en RDC à partir de la dynamique d’occupation du sol à l’horizon 2050. A cet effet, un modèle de changement d’utilisation des terres (Land Change Modeler : LCM du logiciel TERSSET) a été utilisé sur 3 grandes zones de la RDC, puis à l’échelle nationale. Les paramètres explicatifs choisis pour ce modèle comprennent les distances aux routes, aux voies navigables, aux villes et villages, aux concessions forestières et minièr[...]

Les activités humaines sont les principaux facteurs de dégradation et déforestation de la forêt en République démocratique du Congo. Il existe plusieurs facteurs de dégradation et de déforestation des forêts tels que l’agriculture, l’exploitation forestière, l’exploitation minière, etc. L’objectif de notre étude est de prédire les zones à risque de conversion agricole en RDC à partir de la dynamique d’occupation du sol à l’horizon 2050. A cet effet, un modèle de changement d’utilisation des terres (Land Change Modeler : LCM du logiciel TERSSET) a été utilisé sur 3 grandes zones de la RDC, puis à l’échelle nationale. Les paramètres explicatifs choisis pour ce modèle comprennent les distances aux routes, aux voies navigables, aux villes et villages, aux concessions forestières et minières, aux champs cultivés, aux aires protégées ainsi qu’à la fragmentation de l’espace forestier. Parmi tous ces facteurs, la distance aux zones agricoles semble être la plus explicative. Le module CROSSTAB du logiciel TERRSET a été utilisé pour valider le modèle en comparant l’occupation du sol simulé et celle observé de 2015 en incluant ceux de de 2020, 2030 et 2050 afin de pouvoir évaluer le degré de vulnérabilité à la conversion. Ces simulations montrent que la forêt moyennement dense est très sensible à la conversion. Les forêts denses demeurent peu impactées. Selon notre scénario tendanciel, 1,65 millions d’hectares de forêt moyennement dense seraient perdus entre 2015 et 2030 et 3,8 millions d’hectare entre 2015 et 2050.