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La croissance économique des villes et la pression démographique s’accompagnent d’une demande continuent de réserves foncières, ce qui induit des changements et des modifications souvent irréversibles des structures paysagères. Cette artificialisation croissante de l’espace au détriment des espaces agricoles ou forestiers favorise une augmentation significative des températures en milieu urbain dû au phénomène d'îlot de chaleur urbain (ICU). Par conséquent, cette étude vise à évaluer l'impact de l’occupation du sol et de la morphologie urbaine sur la température de surface en ville à partir des images Landsat 8. cette étude, qui porte sur le territoire de la métropole de Montpellier (France), est organisée en deux parties principales. Dans un premier temps, la température de surface ([...]

La croissance économique des villes et la pression démographique s’accompagnent d’une demande continuent de réserves foncières, ce qui induit des changements et des modifications souvent irréversibles des structures paysagères. Cette artificialisation croissante de l’espace au détriment des espaces agricoles ou forestiers favorise une augmentation significative des températures en milieu urbain dû au phénomène d'îlot de chaleur urbain (ICU). Par conséquent, cette étude vise à évaluer l'impact de l’occupation du sol et de la morphologie urbaine sur la température de surface en ville à partir des images Landsat 8. cette étude, qui porte sur le territoire de la métropole de Montpellier (France), est organisée en deux parties principales. Dans un premier temps, la température de surface (LST) en 2018, est déterminée à partir des images thermiques Landsat 8. Tout d’abord, onze dates différentes sont choisies pour couvrir les quatre saisons en fonction de la qualité des données disponibles. Un modèle portant l’algorithme « Split Windows » développé par Rajeshwari et Mani (2014) est mis en place. Ensuite, l’impact des types d’occupation du sol (bâti, végétation et eau) et la morphologie urbaine sur la LST est analysé. Dans un deuxième temps, l’expansion urbaine correspondant à cinq scénarios prospectifs d’aménagement du territoire à l’horizon 2100 est simulés à l’aide du modèle FORESIGHT. Ce dernier est un modèle spatialement explicite basé sur un automate cellulaire et une approche scénarios dépendante.