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Ce mémoire s’intéresse aux enjeux soulevés par la prise en compte de l’autochtonie dans les dispositifs de gouvernance de l’eau dans l’optique de donner des perspectives aux praticiens calédoniens dans la formalisation de leur propre modèle de gouvernance. Ce sujet rejoint le thème plus global de la prise en compte des revendications autochtones dans les politiques publiques, d’ordre social, économique et environnemental, touchant les territoires autochtones. L’étude comparée des cas néo-zélandais, australien, canadien et bolivien a permis de soulever des enjeux directs et indirects sur l’intégration des peuples autochtones en tant que collectifs à part entière etl’intégration des normes, valeurs et pratiques culturelles de ces peuples dans les dispositifs et politiques p[...]

Ce mémoire s’intéresse aux enjeux soulevés par la prise en compte de l’autochtonie dans les dispositifs de gouvernance de l’eau dans l’optique de donner des perspectives aux praticiens calédoniens dans la formalisation de leur propre modèle de gouvernance. Ce sujet rejoint le thème plus global de la prise en compte des revendications autochtones dans les politiques publiques, d’ordre social, économique et environnemental, touchant les territoires autochtones. L’étude comparée des cas néo-zélandais, australien, canadien et bolivien a permis de soulever des enjeux directs et indirects sur l’intégration des peuples autochtones en tant que collectifs à part entière etl’intégration des normes, valeurs et pratiques culturelles de ces peuples dans les dispositifs et politiques publiques en découlant. Cette étude permet donc de proposer des points de vigilance généraux sur les concepts et modèles internationaux de gouvernance de l’eau et de mettre en avant les dynamiques calédoniennes favorables à la prise en compte de l’autochtonie dans le dispositif de gouvernance de l’eau. Malgré les préoccupations soulevées à propos de l’éclatement des compétences sur l’eau entre les niveaux d’administration, l’enjeu de la prise en compte de l’autochtonie est à considérer comme une base pour la construction d’un modèle cohérent sur les plans institutionnels, financiers, opérationnels et humains.