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La présente étude a été menée dans l’objectif de tester le potentiel des données lidar (terrestre et aéroporté) pour la description de la forme et la prédiction de la hauteur totale et du volume de bois exploitable. Premièrement des analyses de coefficient de forme et de défilement ont été faites au sol sur un jeu de données d’abattage (collecté en 1984) afin d’orienter les analyses à faire sur les données lidar. Les données lidar terrestre ont été acquises sur trois espèces (Eperua falcata, Dicorynia guianensis, Qualea rosea) et deux sites de Guyane française. A partir des nuages de points obtenus on a extrait le diamètre et la hauteur des arbres mais également le volume de la tige, le défilement de la tige et la surface du houppier. Les mesures de diamètre obtenues par TLS ont été c[...]

La présente étude a été menée dans l’objectif de tester le potentiel des données lidar (terrestre et aéroporté) pour la description de la forme et la prédiction de la hauteur totale et du volume de bois exploitable. Premièrement des analyses de coefficient de forme et de défilement ont été faites au sol sur un jeu de données d’abattage (collecté en 1984) afin d’orienter les analyses à faire sur les données lidar. Les données lidar terrestre ont été acquises sur trois espèces (Eperua falcata, Dicorynia guianensis, Qualea rosea) et deux sites de Guyane française. A partir des nuages de points obtenus on a extrait le diamètre et la hauteur des arbres mais également le volume de la tige, le défilement de la tige et la surface du houppier. Les mesures de diamètre obtenues par TLS ont été comparées à celles obtenues à l’aide d’un mètre ruban (diamètre à hauteur de poitrine) ou à l’aide d’un dendromètre optique (diamètre à hauteur de poitrine et diamètre sous la fourche). Le coefficient de forme varie entre espèces et est influencé par le diamètre de base, la hauteur et la taille du houppier de l’arbre. D’autre part, le volume de tige est bien prédit par la donnée de la hauteur de l’arbre et de son diamètre (r²=0.95) et un modèle commun est applicable pour les trois espèces et les deux sites échantillonnés. Les analyses ont également permis de confirmer l’impact significatif de la hauteur de canopée sur l’élancement des arbres, qui varie également entre espèces. Ceci a permis d’établir une équation de prédiction de la hauteur d’arbre à partir du diamètre et de la hauteur de canopée (R=0.82). Par ailleurs, il ressort de cette étude que la surface du houppier et la hauteur de l’arbre, qui sont deux variables estimables à partir du lidar aéroporté, permettent de prédire le volume de bois exploitable par arbre avec un r²=0.81 (pour des arbres de diamètre compris entre 40 et 100cm). Par conséquent, une équation commune aux trois espèces et aux deux sites étudiés, a été élaborée.