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Normand est un site unique par la richesse de son patrimoine écologique. Dans le cadre de la directive-habitats, le parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin animateur du site, a fait réaliser entre 2016 et 2018 une cartographie complète des habitats naturels. Cependant sur les 33 000 ha certaines parcelles fauchées lors du passage du prestataire n’ont pas permis de faire l’objet d’une identification, il en résulte des trous qui semblent pouvoir être complétés. La mise en place campagne de terrain dans le but de compléter la base de données suivi d’un travail d’uniformisation de l’ensemble des données préexistantes, permet d’obtenir une base exploitable sur le territoire d’étude. La réalisation de supports cartographiques de la végétation ainsi que l’utilisation de don[...]

Normand est un site unique par la richesse de son patrimoine écologique. Dans le cadre de la directive-habitats, le parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin animateur du site, a fait réaliser entre 2016 et 2018 une cartographie complète des habitats naturels. Cependant sur les 33 000 ha certaines parcelles fauchées lors du passage du prestataire n’ont pas permis de faire l’objet d’une identification, il en résulte des trous qui semblent pouvoir être complétés. La mise en place campagne de terrain dans le but de compléter la base de données suivi d’un travail d’uniformisation de l’ensemble des données préexistantes, permet d’obtenir une base exploitable sur le territoire d’étude. La réalisation de supports cartographiques de la végétation ainsi que l’utilisation de données bioindiquées, est nécessaire pour obtenir une vue d’ensemble de la répartition des habitats du territoire et d’identifier des espaces singuliers au travers de l’état de conservation, de la gestion, de l’humidité, de la trophie, de l’acidité ou de la salinité. Ainsi que de déterminer les principales tendances de répartitions de la végétation sur les cartes. L’analyse des cartes réalisées à l’aide des données externes a permis d’expliquer ou de poser des hypothèses sur un certain nombre de phénomènes caractérisant la répartition des habitats. Les données altimétriques LIDAR mettent en évidence une succession de végétation prairiale et des végétations de schorres à travers un gradient altimétrique quantifié. Il est observé une influence des couches géologiques sur la répartition de l’acidité des végétations, et des couches pédologiques sur la répartition des végétations turficoles. L’étude de l’évolution des végétations turficoles de la carte des végétations de 2000-2003 à aujourd’hui, ont permis d’émettre des suppositions sur une faible régression des végétations les plus turficoles cependant contestable au regard de l’évolution des connaissances phytosociologiques.