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Titre : |
Exposition alimentaire chronique aux résidus de pesticides des femmes enceintes de la cohorte Elfe : risque associé et déterminants
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Auteur(s) : |
Erwan de Gavelle, Auteur (et co-auteur)
Jean-François Huneau, Responsable de stage Lucie Armand, Responsable de stage Alexandre Nougadère, Tuteur AgroParisTech, Etablissement de soutenance |
Type de document : | Mémoire |
Filière : | Ing. DA : NUTRI -- Sciences et technologies de la biologie, la nutrition et l’alimentation humaines |
Résumé : |
On retrouve des résidus de pesticides (RP) dans de nombreux milieux différents, et notamment dans les aliments. Des études sont réalisées régulièrement pour évaluer le risque lié à l'exposition alimentaire aux RP de la population générale et de certaines populations particulières. La période de grossesse est particulièrement critique du fait de la sensibilité possible du fœtus aux contaminants ingérés par la mère. A notre connaissance, aucune étude évaluant l'exposition alimentaire chronique aux RP des femmes enceintes et le risque associé n'a été réalisée à ce jour. Le but de cette étude est ainsi d'évaluer l'exposition alimentaire chronique aux RP des femmes enceintes de la cohorte Elfe et le risque associé. L'échantillon est composé de 14 099 femmes dont les auto-questionnaires ali[...]
On retrouve des résidus de pesticides (RP) dans de nombreux milieux différents, et notamment dans les aliments. Des études sont réalisées régulièrement pour évaluer le risque lié à l'exposition alimentaire aux RP de la population générale et de certaines populations particulières. La période de grossesse est particulièrement critique du fait de la sensibilité possible du fœtus aux contaminants ingérés par la mère. A notre connaissance, aucune étude évaluant l'exposition alimentaire chronique aux RP des femmes enceintes et le risque associé n'a été réalisée à ce jour. Le but de cette étude est ainsi d'évaluer l'exposition alimentaire chronique aux RP des femmes enceintes de la cohorte Elfe et le risque associé. L'échantillon est composé de 14 099 femmes dont les auto-questionnaires alimentaires ont moins de 10 valeurs manquantes et dont la consommation alimentaire n'est pas considérée comme sous ou surévaluée. L'évaluation de l'exposition est réalisée en combinant les données de consommation issues des questionnaires de fréquences de consommation (FFQ) auto-administrés aux femmes Elfe et les données de contaminations issues de la deuxième étude de l'alimentation totale française (EAT2), de l'étude de l'alimentation totale infantile (EATi) et des plans de surveillance et de contrôle français (PS/PC). L'exposition est ainsi évaluée pour un total de 430 substances actives (SA), sous deux hypothèses: l'hypothèse basse (LB) pour laquelle les valeurs non détectées sont fixées à 0, et l'hypothèse haute (UB) pour laquelle les valeurs non détectées sont fixées à la limite de détection (LOD), et à 0 si la SA n'est pas attendue dans l'aliment considéré. L'évaluation du risque est réalisée pour 379 SA ayant des valeurs toxicologiques de référence (VTR), selon deux approches: d'une part par SA, et d'autre part par groupe d'évaluation cumulée (CAG) de SA ayant le même effet toxicologique. Les consommations alimentaires moyennes estimées pour les femmes Elfe sont en moyenne 1,7 fois plus élevées que celles des femmes en âge de procréer de l'étude de consommation INCA2. Ceci est probablement dû à une plus forte consommation pendant la grossesse et/ou à la méthode de recueil de consommation (FFQ). Les SA ayant les expositions moyennes les plus importantes sous LB sont par ordre décroissant l'imazalil, le pipéronyl butoxide, le chlorprophame, le thiabendazole, l'iprodione, la propargite et le pyrimiphos-méthyl. Sous l'hypothèse LB, le lindane, le diméthoate, la nicotine et le carbofuran présenent des probabilités de dépassements de VTR significatives. Un risque ne peut donc pas être exclu pour ces SA, particulièrement pour les fortes consommatrices de - respectivement - poulet, cerises, champignons et radis. Sous l'hypothèse UB, un risque ne peut être exclu sans analyses complémentaires avec une amélioration des méthodes analytiques pour les principaux aliments contributeurs théoriques pour 8 autres SA. En exposition cumulée, un risque est identifié pour les effets neurochimiques sous l'hypothèse LB. Des SA organophosphorées (chlorpyriphos, pyrimiphos-méthyl et diméthoate) sont associées à ce risque. Les déterminants de ce risque semblent être liées principalement à la consommation de fruits (contributeurs à 63% de l'exposition cumulée) : la région, la saison, l'âge, les revenus, la catégorie socio-professionnelle, le pays de naissance et le fait d'être diabétique. Les autres voies d'exposition aux résidus de pesticide (respiratoire, cutanées) devront être considérées, et le lien entre ces expositions (dose externe) et l'imprégnation (dose interne) devra être plus amplement investigué, notamment par des modèles prédictifs de type PB-TK (physiologically based toxicokinetic).
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Date de publication : | 2015 |
Format : | 1 vol. (72 p.) / bibliographie, tableaux |
Note(s) : |
Mémoire présenté pour l'obtention du diplôme d'ingénieur à AgroParisTech, dominante d'approfondissement sciences et technologie de la biologie l'alimentation et la nutrition humaine. Stage préparé à : ANSES, 2015 |
Langue(s) : | Français |
Organisme d'accueil : | ANSES Agence nationale de la sécurité sanitaire |
Lien vers la notice : | https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=202840 |
Exemplaires (1)
Localisation | Emplacement | Pôle | Section | Cote | Support | Disponibilité |
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Palaiseau | Accès libre mémoires - 2ème étage | MEM 2015 GAV | Papier | Empruntable Disponible |