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Les sucres ajoutés dans les produits alimentaires sont critiqués puisqu'ils participent à l'épidémie d'obésité et à d'autres maladies chroniques alimentaires comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires. Les édulcorants ont été proposés comme une alternative au sucre, mais ils restent très controversés sur leurs effets sur la santé. Les apports en édulcorant se basant sur le poids corporel, les jeunes enfants sont particulièrement exposés aux édulcorants artificiels à cause de leur faible poids corporel. Cette étude va permettre d'évaluer la consommation d'édulcorants à partir d'un questionnaire alimentaire fréquentiel chez les enfants belges de 3 à 18 ans. Le but du développement de ce questionnaire et de son étude pilote au sein de l'ISP-WIV est (1) de connaître les habitudes [...]

Les sucres ajoutés dans les produits alimentaires sont critiqués puisqu'ils participent à l'épidémie d'obésité et à d'autres maladies chroniques alimentaires comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires. Les édulcorants ont été proposés comme une alternative au sucre, mais ils restent très controversés sur leurs effets sur la santé. Les apports en édulcorant se basant sur le poids corporel, les jeunes enfants sont particulièrement exposés aux édulcorants artificiels à cause de leur faible poids corporel. Cette étude va permettre d'évaluer la consommation d'édulcorants à partir d'un questionnaire alimentaire fréquentiel chez les enfants belges de 3 à 18 ans. Le but du développement de ce questionnaire et de son étude pilote au sein de l'ISP-WIV est (1) de connaître les habitudes alimentaires en termes de produits édulcorés et leurs aliments vecteurs et (2) d'estimer les apports en polyols et en tagatose avec une approche de Tier 2 et les apports en édulcorants intenses avec une approche de Tier 3. Ceci permettra d'estimer s'il y a un risque de dépasser les Doses Journalières Admissibles (DJA) pour les édulcorants intenses et les édulcorants de charge. L'étude pilote quant à elle permettra de tester le protocole et le questionnaire ainsi que de l'optimiser pour l'étude réelle. Dans cette étude pilote observationnelle, transversale et monocentrique, aucun des 31 participants n'a dépassé les DJA pour les édulcorants étudiés. Les boissons aromatisées et les jus de fruits sont les principaux contributeurs des apports en édulcorants. La classe des 13-18 ans représente les plus gros consommateurs. Le cyclamate et l'acésulfame-K sont les édulcorants les plus consommés en moyenne dans notre enquête pilote. Cette étude permettrait donc d'améliorer les habitudes alimentaires des enfants à risque pour les apports en édulcorants.

Added sugars in food products have been criticized because they participate in the obesity epidemic and some other chronic disease such as diabetes and cardiovascular issues. Sweeteners could be an alternative but they remained very controversial about their effect on health. Sweeteners intakes are calculated with the body weight, young children are especially exposed to artifical sweeteners due to their small size. This study will evaluate the sweetners consumption based on a food frequency questionnaire, in Belgian children and teenagers from 3 to 18 years. The aim of developing this survey and its pilot study in WIV-ISP is (1) to know dietary habits for sweeteners products and the food categories which are source of sweeteners (2) estimate the sweeteners intake with a Tier 2 step for sugar alcohols and with a Tier 3 approach for high-intensity sweeteners. We will be able to estimate if there is a risk to exceed the Acceptable Daily Intake (ADI) of intense sweeteners and polyols. The pilot study will test the protocol and the questionnaire in order to optimize it for the real study. In this observational, cross-sectional and monocentric pilot study, none of the 31 participants has exceeded the ADIs for the sweeteners studied. Flavored beverage and fruit juice are the main contributos to the intake of sweeteners. The teenagers of 13-18 years represented the major consumers. Cyclamate and Acesulfame-K in average are the most consumed in our pilot survey. This study could help to improve eating habits of children who may exceed the sweeteners ADI.