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Il est rendu compte des résultats d'une expertise de fausses marques qui concernait 3 arbres sur pied ayant un faux flachis et un nombre plus important de souches sans empreinte ou avec une empreinte apparemment fausse. Pour les arbres sur pied, deux méthodes ont été utilisées, l'une basée sur le dénombrement des accroissements à l'intérieur du bourrelet de cicatrisation, l'autre sur la datation des accroissements annuels formés jusqu'à la réalisation du flachis ; cette datation a été faite en utilisant des techniques de xylochronologie, c'est-à-dire en repérant sur les courbes de variation de la densité du bois (obtenues par exploration au microdensitomètre de radiographie d'échantillons radiaux) des années caractéristiques par synchronisation avec un profil xylochronologique synthét[...]

Il est rendu compte des résultats d'une expertise de fausses marques qui concernait 3 arbres sur pied ayant un faux flachis et un nombre plus important de souches sans empreinte ou avec une empreinte apparemment fausse. Pour les arbres sur pied, deux méthodes ont été utilisées, l'une basée sur le dénombrement des accroissements à l'intérieur du bourrelet de cicatrisation, l'autre sur la datation des accroissements annuels formés jusqu'à la réalisation du flachis ; cette datation a été faite en utilisant des techniques de xylochronologie, c'est-à-dire en repérant sur les courbes de variation de la densité du bois (obtenues par exploration au microdensitomètre de radiographie d'échantillons radiaux) des années caractéristiques par synchronisation avec un profil xylochronologique synthétique moyen d'arbres de datation connue. Les résultats des deux méthodes concordent parfaitement et montrent que la réalisation du flachis est postérieure d'une année à celle des marques authentiques. Pour les souches, seule la deuxième méthode a pu être utilisée et a permis de dater la période d'abattage des arbres et de prouver, pour celles qui portaient un flachis, que celui-ci n'était pas authentique, ayant été fait également un an après la date du martelage. Enfin, l'examen de coupes microscopiques longitudinales radiales semble prouver que les fausses empreintes ont été faites avec un marteau différent de celui utilisé pour la marque authentique, mais le nombre trop restreint d'individus sur lesquels la comparaison était possible ne permet pas de conclure de façon certaine.
An account has been rendered of the results of an expert report about false marks concerning three standing trees having false marks and a greater number of stumps with no mark or with an apparentiy false one. As for the standing trees, two methods hâve been used the first one based on counting the growths inside the cicatrization excrescence itself, the other one based on the dating of the annual growths tormed up to the time of the mark ; this dating was carried out with the help of the xylochronology technique, i.e. by spotting on the wood density variation curves (obtained through a microdensitomètre exploration of radiography radial samples) distinctive years by synchronization with the xylochronological synthetical average profile of trees whose dating is known. The results obtained through thèse two methods agrée perfectly and prove that the false marks were made one year later than the genuine ones. As for the stumps, only the second method could be used ; lt helped dating the felling of the trees and proved that the marks were not genuine because they were made also one year later than the marking date. Finally the study of the microscopic lengthwise radial sections seems to prove that the false marks were made with a différent hammer than the one used to make the genuine ones ; but the number of individuals on which the comparison was possible is too limited to help settle the matter with certainty.