Infodoc : Sciences, Techniques et Culture

La consommation de chocolat n’a de cesse d’augmenter à l’échelle mondiale ce qui entraine de fortes pressions sociales et environnementales sur la production de cacao. Pour faire face à ces enjeux sociaux et environnementaux des projets sont mis en place par les différents acteurs de la filière afin de trouver des solutions durables. C’est le cas du Projet Cacao Forest qui s’intéresse à la production de cacao en systèmes agroforestiers de la République Dominicaine pour réussir à concilier développement social des producteurs et préservation de l’environnement. Aujourd’hui ces systèmes présentent un fort intérêt environnemental et un grand potentiel pour les petits producteurs terriens. En effet dans la région de San Cristobal les faibles rendements des cacaoyers sont compensés par une[...]

La consommation de chocolat n’a de cesse d’augmenter à l’échelle mondiale ce qui entraine de fortes pressions sociales et environnementales sur la production de cacao. Pour faire face à ces enjeux sociaux et environnementaux des projets sont mis en place par les différents acteurs de la filière afin de trouver des solutions durables. C’est le cas du Projet Cacao Forest qui s’intéresse à la production de cacao en systèmes agroforestiers de la République Dominicaine pour réussir à concilier développement social des producteurs et préservation de l’environnement. Aujourd’hui ces systèmes présentent un fort intérêt environnemental et un grand potentiel pour les petits producteurs terriens. En effet dans la région de San Cristobal les faibles rendements des cacaoyers sont compensés par une importante production de fruits associés au cacao dans ces systèmes. Ces fruits constituent une source de nourriture importante pour les producteurs et leurs permettent également de recevoir un revenu complémentaire à la rente du cacao. Cependant la faible valorisation de cette production sur les marchés de la zone ne permet pas aux producteurs de profiter suffisamment de la rente issue de l’agrobiodiversité des parcelles. En effet ils sont dépendants d’une filière informelle qui ne leur permet d’assurer la vente de leur production et encore moins d’en tirer un bon prix. Pourtant des opportunités de marché se développent peu à peu dans la zone et pourraient permettre aux producteurs d’augmenter leurs revenus issus des systèmes agroforestiers et ainsi continuer sur la voie de la diversification. Aujourd’hui regroupés dans une coopérative pour la vente du cacao il pourrait bénéficier de ce schéma organisationnel pour profiter pleinement de l’émergence de nouveaux marchés.