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Alors que la biodiversité décline, il paraît primordial de mieux intégrer sa préservation dans la mise en oeuvre de l’action publique. Au-delà de la « seule » biodiversité, c’est l’ensemble des thématiques environnementales qu’il convient de mieux intégrer et prendre en compte dans les stratégies de planification et d’aménagement des territoires. Dans cette optique, les acteurs des territoires disposent d’un grand nombre d’outils propres à la planification et à l’aménagement, encadrés réglementairement, mais il semble que le passage du cadre réglementaire ou théorique à la mise en application de ces outils comporte des faiblesses, et ne permet manifestement pas d’atteindre les objectifs que la France se fixe. Cela invite à se poser la question du lien entre cette perte d’efficacité de[...]

Alors que la biodiversité décline, il paraît primordial de mieux intégrer sa préservation dans la mise en oeuvre de l’action publique. Au-delà de la « seule » biodiversité, c’est l’ensemble des thématiques environnementales qu’il convient de mieux intégrer et prendre en compte dans les stratégies de planification et d’aménagement des territoires. Dans cette optique, les acteurs des territoires disposent d’un grand nombre d’outils propres à la planification et à l’aménagement, encadrés réglementairement, mais il semble que le passage du cadre réglementaire ou théorique à la mise en application de ces outils comporte des faiblesses, et ne permet manifestement pas d’atteindre les objectifs que la France se fixe. Cela invite à se poser la question du lien entre cette perte d’efficacité de l’action pour l’environnement, et la cohérence des actions menées entre les différentes échelles territoriales. Cela amène également à se demander si une cohérence inter-territoriale en faveur de l’environnement est possible. Un certain nombre de limites apparaissent, propres aux outils mis à disposition, mais aussi liées aux modes de coopération entre les territoires, et ces limites s’opposent au déploiement d’une cohérence environnementale inter-territoriale. Plutôt qu’un mode de coopération « miracle », dont on attendrait qu’il résolve les problèmes de la cohérence inter-territoriale, une solution réside peut-être alors dans un meilleur accompagnement des acteurs. Mais l’évolution soutenue du corpus réglementaire et des exigences institutionnelles, et les politiques publiques menées, réinterrogent les compétences dévolues à chaque échelle. Cela contraint le bureau d’études Biotope à adapter ses stratégies et pratiques, pour accompagner au mieux ses clients, porteurs de projets. Des points de vigilance sont donc identifiés comme autant de pistes de réflexion pour l’entreprise, sur des sujets qui pourraient gagner en importance dans les années à venir.
As biodiversity declines, it seems essential to better integrate its preservation into the implementation of public action. Beyond biodiversity, environmental issues as a whole deserve to be better integrated and taken into account in spatial planning and development strategies. In this perspective, local actors have a large number of tools dedicated to planning and development, defined by law. But it seems that the transition from the regulatory or theoretical framework to the implementation of these tools has weaknesses, and clearly does not make it possible to achieve the objectives that France has set itself.
This raises the question of the link that exists between this lack of effectiveness of environmental action and the coherence of actions carried out at the different territorial levels. It also raises the question of whether inter-territorial coherence in favour of the environment is possible. A certain number of limits appear, specific to the tools at disposal, but also linked to the modes of cooperation between territories, and these limits are opposed to the implementation of inter-territorial environmental coherence. Rather than a "miracle" mode of cooperation, which would be expected to solve the problems of inter-territorial coherence, a solution may then lie in better support for the actors. But both the steady evolution of the regulatory corpus and institutional requirements, and the public policies pursued, are rebalancing the competences devolved at each level. This forces Biotope engineering company to adapt its strategies and practices in order to provide the best possible support to its customers, as project leaders. Key points are therefore identified as possible avenues for the company to consider, on subjects that could become more important in the coming years.