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Le Tamarin des hauts Acacia heterophylla est un arbre endémique de La Reunion. La récente introduction du psylle exotique Acizzia uncatoides est supposée reliée au dépérissement de certains tamarins. Cette étude cherche à caractériser la dynamique spatio-temporelle de cet insecte et ses déterminants écologiques, mais aussi à tester la relation entre infestations et dépérissements. Les résultats montrent que le psylle est réparti sur quatre zone éloignées de l’île avec des abondances très variables. Sa dynamique temporelle est claire, liée à la phénologie de son hôte ainsi qu’aux aux fluctuation climatiques, avec des pics de populations suivis d’un déclin en décembre avec l’arrivée de fortes pluies. Cependant, la répartition hétérogène des populations dans l’espace reste partiellement [...]

Le Tamarin des hauts Acacia heterophylla est un arbre endémique de La Reunion. La récente introduction du psylle exotique Acizzia uncatoides est supposée reliée au dépérissement de certains tamarins. Cette étude cherche à caractériser la dynamique spatio-temporelle de cet insecte et ses déterminants écologiques, mais aussi à tester la relation entre infestations et dépérissements. Les résultats montrent que le psylle est réparti sur quatre zone éloignées de l’île avec des abondances très variables. Sa dynamique temporelle est claire, liée à la phénologie de son hôte ainsi qu’aux aux fluctuation climatiques, avec des pics de populations suivis d’un déclin en décembre avec l’arrivée de fortes pluies. Cependant, la répartition hétérogène des populations dans l’espace reste partiellement inexpliquée. Elle pourrait être due à une synchronicité entre phénologie et variabilité climatique. D’autres facteurs devraient cependant être envisagés (aérologie et dispersion, populations réservoirs, gradient spatial de molécules de défenses foliaires, pédologie et changements climatiques), révélant la complexité de la dynamique d’une invasion dans une île aux habitats variés. Enfin, la courte durée de l’étude ne permet pas de montrer un lien causal entre la présence de l’insecte et la défoliation des arbres, et il devient urgent d’expliquer la forte mortalité de tamarins à l’échelle de l’île.