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L’intérêt grandissant de la part des politiques françaises et européennes pour optimiser la ressource en eau mène à repenser l’irrigation. A la CACG, organisme gestionnaire de la ressource en eau sur le bassin Adour-Garonne, l’optimisation de la ressource en eau s’effectue à plusieurs échelles: par l’alimentation raisonnée des rivières, au niveau de l’efficacité des structures d’irrigation du point de prélèvement à la borne, puis par l’utilisation de l’agriculteur sur sa parcelle. La problématique actuelle porte sur la gestion de l’eau à la parcelle, plus précisément sur l’intérêt d’irriguer des cultures nouvelles,pluviales ou d’hiver plutôt que des cultures estivales standard et sur l’intérêt de réaliser un suivi hydrique du sol pour ces cultures[...]

L’intérêt grandissant de la part des politiques françaises et européennes pour optimiser la ressource en eau mène à repenser l’irrigation. A la CACG, organisme gestionnaire de la ressource en eau sur le bassin Adour-Garonne, l’optimisation de la ressource en eau s’effectue à plusieurs échelles: par l’alimentation raisonnée des rivières, au niveau de l’efficacité des structures d’irrigation du point de prélèvement à la borne, puis par l’utilisation de l’agriculteur sur sa parcelle. La problématique actuelle porte sur la gestion de l’eau à la parcelle, plus précisément sur l’intérêt d’irriguer des cultures nouvelles,pluviales ou d’hiver plutôt que des cultures estivales standard et sur l’intérêt de réaliser un suivi hydrique du sol pour ces cultures. La méthodologie employée a été d’explorer cette échelle de gestion auprès d’une ASA représentative du bassin. L’intérêt de la problématique a été évalué tant pour l’ASA, via les bénéfices attendus par ce changement d’irrigation et via le coût des opérations associées à l’étude. Enfin, la mise en place d’un protocole applicable auprès d’autres structures collectives d’irrigation souhaitant gérer au mieux leur ressource et la rentabilité d’une telle opération ont été évaluées. Il en ressort un intérêt non négligeable pour l’agriculteur au vu de la conjoncture économique actuelle sur la sécurisation des rendements et des revenus mais également aux vues des problématiques de diversification des assolements et de diminution de la pression sur la ressource en eau en période estivale.