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Au Québec, la mise en place d’une nouvelle législation entourant la gestion des déchets de construction, de rénovation et de démolition (CRD) a fait émerger plusieurs problématiques quant au devenir de ce type de déchets et aux meilleures alternatives de gestion envisageables. Les importants volumes de résidus de déchets de CRD et des résidus des opérations de décapage sont devenus une préoccupation croissante au Québec.
La présence de métaux lourds dans les résidus de décapage, avec des concentrations dépassants les normes imposées par la législation provinciale, désigne ces déchets comme matière résiduelle dangereuse dont la gestion par enfouissement est couteuse. D’autre part, la présence de gypse dans toutes les granulométries des déchets de CRD présente un obstacle quant à l’enf[...]

Au Québec, la mise en place d’une nouvelle législation entourant la gestion des déchets de construction, de rénovation et de démolition (CRD) a fait émerger plusieurs problématiques quant au devenir de ce type de déchets et aux meilleures alternatives de gestion envisageables. Les importants volumes de résidus de déchets de CRD et des résidus des opérations de décapage sont devenus une préoccupation croissante au Québec.
La présence de métaux lourds dans les résidus de décapage, avec des concentrations dépassants les normes imposées par la législation provinciale, désigne ces déchets comme matière résiduelle dangereuse dont la gestion par enfouissement est couteuse. D’autre part, la présence de gypse dans toutes les granulométries des déchets de CRD présente un obstacle quant à l’enfouissement de ce type de déchets dans les centres techniques d’enfouissement. Ceci est à cause de la libération de gaz toxiques et/ou nauséabonds générés lors de la dégradation anaérobique de la matière organique en présence de gypse. Le projet d’étude s’appuie sur le brevet encadrant la technologie METOX® développé auparavant dans les laboratoires de l’INRS-ETE en collaboration avec l’entreprise Tecosol® et consiste à élaborer une déclinaison de procédé permettant de traiter les fractions fines résiduelles des centres de tri et d’optimiser la valorisation des extrants générés. Sur un plan technico-économique, le procédé envisagé se doit d’être compétitif aux méthodes de gestions actuelles pour ces types de déchets.

In Quebec, the introduction of a new legislation surrounding the management of construction, renovation and demolition wastes has raised several issues regarding its future and the best possible management alternatives. A large volume of construction and renovation wastes as well as stripping residues have become a growing concern in Quebec. In these residues, the presence of heavy metals with concentrations exceeding the standards imposed by provincial legislation designates these wastes as a dangerous residual material with a potentially high management cost. Additionally, the presence of gypsum in all the granulometries of construction and demolition wastes presents an obstacle in burying these wastes due to the reaction between gypsum and organic matter, releasing a toxic gas. This study is based on the METOX patent previously developed in the laboratories of the INRSETE in collaboration with the company Tecosol Inc. and consists in developing a process allowing to treat the residual fine fractions from the sorting facilities and optimize the evaluation of the outputs generated. The proposed protocol is competitive compared to the current management methods for these types of waste from an economical and technical perspective.