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Les contraintes qui pèsent sur les peuplements forestiers du Grand Est sont nombreuses et il est essentiel que les forestiers accompagnent leurs renouvellements, notamment par plantation. Aujourd’hui, plusieurs dispositifs d’aide au renouvellement existent. Ces dispositifs sont-ils suffisants, ou existe-il encore des manques à combler ? Quels accompagnements financiers sont nécessaires pour renouveler les forêts du Grand Est ? Afin de répondre à ces interrogations, une enquête a été menée auprès de 43 acteurs forestiers de la région. Il apparaît qu’ils rencontrent plusieurs difficultés dans leurs renouvellements, dont beaucoup sont financières et dénotent d’un manque d’accompagnement financier encore existant. Les dispositifs sont parfois trop contraignants et lourds à porter pour les[...]

Les contraintes qui pèsent sur les peuplements forestiers du Grand Est sont nombreuses et il est essentiel que les forestiers accompagnent leurs renouvellements, notamment par plantation. Aujourd’hui, plusieurs dispositifs d’aide au renouvellement existent. Ces dispositifs sont-ils suffisants, ou existe-il encore des manques à combler ? Quels accompagnements financiers sont nécessaires pour renouveler les forêts du Grand Est ? Afin de répondre à ces interrogations, une enquête a été menée auprès de 43 acteurs forestiers de la région. Il apparaît qu’ils rencontrent plusieurs difficultés dans leurs renouvellements, dont beaucoup sont financières et dénotent d’un manque d’accompagnement financier encore existant. Les dispositifs sont parfois trop contraignants et lourds à porter pour les forestiers et certains chantiers ne sont pas couverts par les aides existantes. D’un point de vue pratique, les forestiers du Grand Est utilisent aujourd’hui diverses essences et techniques, variant parfois en fonction de leur localisation ou taille de propriété. Même si la plantation par lignes est encore la plus courante, l’utilisation des itinéraires par placeaux se développe sur le territoire. Le chêne est le feuillu le plus planté, ponctuellement en mélange avec l’érable sycomore. Les plantations de peupliers, et dans une moindre mesure les châtaigniers et robiniers, sont à la hausse. Chacune des techniques ou essences de plantation a ses avantages et ses inconvénients. Il sera judicieux de veiller à donner suffisamment de marges de manoeuvre aux gestionnaires, afin qu’ils aient la possibilité de choisir les meilleures modalités pour leurs parcelles forestières. Un fort besoin en accompagnement financier a été relevé sur les travaux d’entretien des plantations, sur les petits chantiers (à partir d’une cinquantaine d’ares) et sur le chêne, particulièrement coûteux. La mise en place d’accompagnements financiers doit être un moyen d’orienter les pratiques dans la bonne direction, en lien avec les organismes de la recherche et de développement forestier.
The constraints are numerous to press on the forest of the Grand Est and it is essential that the foresters accompany their renewals, in particular by plantation. Today, several financial supports in the renewal exist. Are these supports sufficient, or they still exist lacks to be filled? What financial supports are necessary to renew the forests of the Big East? To answer this interrogation, a survey was led with 43 forest actors of the region. It seems that they meet numerous difficulties in their renewals, among which many are financial and denote of a lack of still existing financial support. Actual supports are sometimes too binding and heavy to carry for the foresters, and certain plantations are not covered by the existing helps. From a practical point of view, the foresters of the Grand Est use varied plants and techniques today, following their location or the sizes of the properties on which they work. Even if the plantation by lines is still the head practice, plantation by “placeaux” are in full development on the territory. The oak is the most standing broad-leaved tree, punctually in mixture with the maple the sycamore. Poplars, and to a lesser extent sweet chestnut trees and locust trees, win some surfaces. Each of the solutions has his advantages and his inconveniences. It’s important to give enough space to the forest manager, so that they have the possibility of choosing the best methods for their forest. The demands of assistant are numerous on the upkeep of plantations, on the small surfaces (from about fifty hundred square meters) and on the oak, particularly expensive. The implementation of financial supports has to be a way to direct the practices in the right direction, in connection with the bodies of the research and the forest development.