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Le développement urbain modifie le cycle naturel de l’eau. Cette croissance urbaine est l’une des conséquences de l’augmentation des fréquences et de la gravité des risques d’inondations en ville. L’approche historique de gestion des eaux pluviales a fortement évolué avec le temps. Aujourd’hui, on peut constater que l’assainissement dit classique, autrement nommé gestion tout tuyau (avec des bassins de rétention par exemple), présentait certes des avantages, mais également des limites telles que : l’augmentation des flux, une emprise au sol importante, un coût financier élevé, etc. Cependant malgré ces limites, les mentalités par retour d’expérience terrain montrent que la gestion à la source a encore du mal à se mettre en place et à faire l’unanimité auprès des différents acteurs de [...]

Le développement urbain modifie le cycle naturel de l’eau. Cette croissance urbaine est l’une des conséquences de l’augmentation des fréquences et de la gravité des risques d’inondations en ville. L’approche historique de gestion des eaux pluviales a fortement évolué avec le temps. Aujourd’hui, on peut constater que l’assainissement dit classique, autrement nommé gestion tout tuyau (avec des bassins de rétention par exemple), présentait certes des avantages, mais également des limites telles que : l’augmentation des flux, une emprise au sol importante, un coût financier élevé, etc. Cependant malgré ces limites, les mentalités par retour d’expérience terrain montrent que la gestion à la source a encore du mal à se mettre en place et à faire l’unanimité auprès des différents acteurs de l’aménagement (Maitre d’œuvre; maître d’ouvrage; technicien; etc.). Les mœurs restent très ancrées dans une gestion classique des eaux pluviales. C’est dans un objectif de promouvoir la gestion à la source que le problème suivant a été soulevé : Quels peuvent être les bénéfices de la mise en place d’une gestion à la source des eaux pluviales en milieu urbain ? Mes travaux se sont portés sur l’étude des bénéfices de la gestion à la source. Cela a permis de chiffrer et d’exposer concrètement avec un appui terrain les points forts et les limites de la mise en place de cette gestion. Une partie a permis de démontrer par la bibliographie la justification de la gestion à la source. La seconde partie de l’étude s’est portée sur un projet concret par le biais d’une étude comparative afin d’analyser les bénéfices de la gestion à la source. L’étude comparative, en résultat clé, met en avant qu’en termes de coût, la gestion à la source est 20 fois moins onéreuse que la gestion classique et que le débit géré par les réseaux d’assainissement est 3 fois moins élevé en gestion à la source. À terme, OGI pourra tirer profit de ce mémoire pour mettre en avant l’utilisation de la gestion à la source dans leurs projets d’aménagement urbain.