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Les agriculteurs auront besoin de s’adapter pour faire face aux effets du changement climatique et à la croissance démographique; produire plus, tout en préservant les habitats naturels et maintenir la biodiversité. L’agriculture de précision doit permettre de répondre à ce défi en associant des données provenant de plusieurs sources (télédétection, capteurs connectés) au sein d’un même système. Proposer des outils d’aide à la décision au sein de la parcelle étudiée ainsi que des données météorologiques, semble être la solution d’avenir. TerraNIS développe et commercialise des services dans le domaine de l’agriculture en utilisant des données d’Observation de la Terre. La gestion de l’eau est un enjeu important. En cela, TerraNIS a développé un prototype capable d’estimer la réserve [...]

Les agriculteurs auront besoin de s’adapter pour faire face aux effets du changement climatique et à la croissance démographique; produire plus, tout en préservant les habitats naturels et maintenir la biodiversité. L’agriculture de précision doit permettre de répondre à ce défi en associant des données provenant de plusieurs sources (télédétection, capteurs connectés) au sein d’un même système. Proposer des outils d’aide à la décision au sein de la parcelle étudiée ainsi que des données météorologiques, semble être la solution d’avenir. TerraNIS développe et commercialise des services dans le domaine de l’agriculture en utilisant des données d’Observation de la Terre. La gestion de l’eau est un enjeu important. En cela, TerraNIS a développé un prototype capable d’estimer la réserve hydrique disponible pour la culture de maïs à partir d’un bilan hydrique selon la méthode FAO-56. Des données météorologiques et satellites sont employées afin de compléter le bilan. Les stations météorologiques permettent d’observer les flux d’eau entrant ainsi que l’évapotranspiration potentielle. Les images satellites, à travers un paramètre biophysique appelé indice de surface foliaire, sont utilisées pour estimer la part de l’évapotranspiration du maïs. La question sur l’opérationnalité du prototype a été posée sous trois angles différents : la robustesse, la précision et les sorties du prototype. Pour y répondre, plusieurs travaux ont été conduits afin d’industrialiser le code existant, de comparer les résultats obtenus avec d’autres données provenant à la fois d’un modèle déjà opérationnel concernant le flux d’eau vers l’atmosphère via l’évapotranspiration de la culture et des données de vérité terrain sous forme de suivi d’humidité du sol au sein d’une parcelle expérimentale. La comparaison de l’estimation de la consommation en eau de la culture révèle que le résultat obtenu par le prototype est correct quand la plante est bien développée et donc quand la transpiration est supérieure à l’évaporation du sol. La comparaison avec des données de vérité terrain est encourageante avec un coefficient de corrélation ( r = 0,82) et un Normalized root mean square deviation de 0,2. La comparaison des résultats avec ceux des données de vérité terrain a été effectuée durant une partie de la campagne agricole. Des travaux supplémentaires sont donc nécessaires afin d’arriver à une conclusion générale sur la précision et la performance globale du prototype.