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Le petit bassin versant du Faou (64 km2) présente une qualité bactériologique moyenne à médiocre d’après le suivi de qualité eau qu’effectue l’EPAGA, syndicat mixte du bassin versant de l’Aulne. Cette qualité dégradée représente un frein à l’activité conchylicole de l’estuaire. En plus de cet enjeu qualité, les cours d’eau de l’estuaire du Faou forment un habitat propice à certaines espèces de poissons migrateurs comme l’anguille européenne et le saumon atlantique. Le niveau de connaissance sur les rejets, l’hydromorphologie et la dégradation de la continuité écologique étaient insuffisantes pour comprendre l’origine des pollutions détectées ainsi que pour évaluer le potentiel pour la biodiversité.
Ce diagnostic a permis l’évaluation de 55 km de cours d’eau. Sur ce linéaire, les pr[...]

Le petit bassin versant du Faou (64 km2) présente une qualité bactériologique moyenne à médiocre d’après le suivi de qualité eau qu’effectue l’EPAGA, syndicat mixte du bassin versant de l’Aulne. Cette qualité dégradée représente un frein à l’activité conchylicole de l’estuaire. En plus de cet enjeu qualité, les cours d’eau de l’estuaire du Faou forment un habitat propice à certaines espèces de poissons migrateurs comme l’anguille européenne et le saumon atlantique. Le niveau de connaissance sur les rejets, l’hydromorphologie et la dégradation de la continuité écologique étaient insuffisantes pour comprendre l’origine des pollutions détectées ainsi que pour évaluer le potentiel pour la biodiversité.
Ce diagnostic a permis l’évaluation de 55 km de cours d’eau. Sur ce linéaire, les principales sources de pollution bactériologique recensées concernent les rejets, au nombre de 46, et les dégradations liées à l’accès direct du bétail au cours d’eau (2,2 km de linéaire piétiné, 19 gués bovins et 53 abreuvoirs non aménagés). Concernant la continuité écologique, 134 ouvrages ont été inventoriés dont le quart représente des obstacles exceptionnellement franchissables ou totalement infranchissables pour les poissons migrateurs. En conséquence, seuls 15% des cours d’eau diagnostiqués sont accessibles aux salmonidés uniquement à certaines périodes de l’année et 10% sont accessibles sans difficultés aux anguilles. Des actions sont envisageables pour aménager les obstacles à impact majeur et pour limiter l’accès du bétail aux cours d’eau. L’ensemble de ces travaux représente un coût estimé à 88000€ environ.