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Ce travail s’inscrit dans le cadre d’une mission de diagnostic territorial adapté à différents territoires français. La confrontation de plusieurs territoires, sur des projets d’échelles différentes permet d’appréhender la problématique de façon globale. La question de la place de la ressource en eau dans les projets d’aménagements, dont les caractéristiques découlent des documents de planification, est primordiale de par la nécessité de mieux gérer la ressource qui subit d’importantes pollutions depuis plusieurs siècles. Deux cas pratiques seront proposés afin de mettre en lumière les bonnes et mauvaises pratiques liées à l’aménagement du territoire. Ils permettront d’envisager un angle de prise en compte de l’eau adapté aux problématiques des territoires et de l’échelle concernés. C[...]

Ce travail s’inscrit dans le cadre d’une mission de diagnostic territorial adapté à différents territoires français. La confrontation de plusieurs territoires, sur des projets d’échelles différentes permet d’appréhender la problématique de façon globale. La question de la place de la ressource en eau dans les projets d’aménagements, dont les caractéristiques découlent des documents de planification, est primordiale de par la nécessité de mieux gérer la ressource qui subit d’importantes pollutions depuis plusieurs siècles. Deux cas pratiques seront proposés afin de mettre en lumière les bonnes et mauvaises pratiques liées à l’aménagement du territoire. Ils permettront d’envisager un angle de prise en compte de l’eau adapté aux problématiques des territoires et de l’échelle concernés. Comme l’indiquait Platon, quatre siècles avant Jésus Christ, « l’eau est la chose la plus nécessaire à l’entretien dela vie, mais il est aisé de la corrompre […] ». En effet, les sources de pollution étant diverses et variées proviennent pour partie des méfaits d’une urbanisation qui s’est affranchie de l’environnement. Le terme de pollution provient du latin « pollutio » qui désignait une idée ou une pensée non-conforme aux écritures[CHOCAT et al., 1997]. L’application d’un urbanisme déconnecté des problématiques liées à la ressource en eau correspond en quelque sorte à une idée non-conforme à l’environnement et à sa composante bleue. La naissance d’un urbanisme plus proche des questions environnementales, et pour ce qui nous intéresse ici de l’eau, est indispensable afin de réduire les contradictions existantes encore aujourd’hui. Les techniques auparavant employées, pour répondre à l’élan hygiéniste, laissent place à de nouveaux modes de gestion de la ressource qui s’orientent vers un retrait des réseaux, si ce n’est leur abandon complet. Et, « sortir du tuyau c’est sortir d’une sphère purement technique pour s’ouvrir au politique, pour penser la protection et la gestion des milieux aquatiques comme partie prenante à niveau égal des logiques d’aménagement du territoire » [NARCY, 2005]. La question qui se pose se situe ainsi dans la place attribuée à la gestion de l’eau par les aménageurs et l’importance accordée aux problématiques qui lui sont liées.