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Le gouvernement du Sénégal pour protéger ses derrières reliques forestières localisées au sud du pays, conformément à la conférence de Rio de Janeiro en 1992 et de Johannesburg en 2002, a délégué en 1998 la responsabilité de gestion d’une partie de son domaine forestier national aux populations rurales environnantes. Ces forêts qui sont sous la gestion des populations locales, sont appelées communautaires, elles sont aménagées. Notre étude sur la mise en œuvre de l’aménagement participatif du massif de Bonconto montre que les organisations villageoises, chargées d’exécuter le plan d’aménagement, présentent des limites et des insuffisances sur la gouvernance, sur la mise en œuvre des actions prévues et sur la gestion des recettes. Notre étude tente de montrer qu’une gestion effective d[...]

Le gouvernement du Sénégal pour protéger ses derrières reliques forestières localisées au sud du pays, conformément à la conférence de Rio de Janeiro en 1992 et de Johannesburg en 2002, a délégué en 1998 la responsabilité de gestion d’une partie de son domaine forestier national aux populations rurales environnantes. Ces forêts qui sont sous la gestion des populations locales, sont appelées communautaires, elles sont aménagées. Notre étude sur la mise en œuvre de l’aménagement participatif du massif de Bonconto montre que les organisations villageoises, chargées d’exécuter le plan d’aménagement, présentent des limites et des insuffisances sur la gouvernance, sur la mise en œuvre des actions prévues et sur la gestion des recettes. Notre étude tente de montrer qu’une gestion effective des forêts communautaires aménagées nécessite d’être confortée par des réformes institutionnelles qui favorisent le partage équitable des bénéfices qui en découlent et l’implication des parties prenantes dans les prises de décision. Ceci doit être suivi par des investissements sur la formation des populations concernées pour les aider à gérer d’eux-mêmes et durablement les ressources forestières.