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L’étalement urbain consomme des surfaces naturelles et agricoles importantes de notre territoire. C’est aujourd’hui environ 180 ha qui sont artificialisés chaque jour. Une urbanisation non contrôlée entraine destruction et fragmentation des milieux naturels, impactant fortement la biodiversité. Suite à la volonté d’un développement plus durable des territoires, la planification urbaine a mené à la mise en place des Plans Locaux d’Urbanisme. Elle s’est dotée d’outils permettant de prendre en compte le milieu naturel et d’un dispositif d’accompagnement et de contrôle de l’intégration de ces enjeux : l’évaluation environnementale des documents d’urbanismes. Alors que la perte de biodiversité se poursuit, une question centrale se pose : comment l’évaluation environnementale permet-elle au[...]

L’étalement urbain consomme des surfaces naturelles et agricoles importantes de notre territoire. C’est aujourd’hui environ 180 ha qui sont artificialisés chaque jour. Une urbanisation non contrôlée entraine destruction et fragmentation des milieux naturels, impactant fortement la biodiversité. Suite à la volonté d’un développement plus durable des territoires, la planification urbaine a mené à la mise en place des Plans Locaux d’Urbanisme. Elle s’est dotée d’outils permettant de prendre en compte le milieu naturel et d’un dispositif d’accompagnement et de contrôle de l’intégration de ces enjeux : l’évaluation environnementale des documents d’urbanismes. Alors que la perte de biodiversité se poursuit, une question centrale se pose : comment l’évaluation environnementale permet-elle aujourd’hui de prendre en compte le milieu naturel et comment peut-elle être améliorée et optimisée ?
De la collecte des données à l’expertise de terrain jusqu’à l’intégration des enjeux écologiques au sein du PLU, les atouts et les limites de la démarche ont été examinés. Ces dispositifs s’inscrivent dans une dynamique d’évolution, tant réglementaire que sociétale qui a été analysée avec pour objectif de comprendre d’où ils proviennent et d’envisager leur avenir. Ce bilan fait état d’une évolution très positive de la palette d’outils permettant d’intégrer l’enjeu écologique aux PLU. Néanmoins, des lacunes persistent tant dans les outils et leur utilisation que dans la démarche d’évaluation environnementale. Des améliorations peuvent être réalisées à court terme par des changements méthodologiques au sein des bureaux d’étude que l’autorité environnementale pourra initier. D’autres changements, la plupart réglementaires, pourront être envisagés à plus long terme.
Urban sprawl consumes large natural and agricultural lands in France. Today, it represents around 180 artificialized hectares per day. This out-of-control urbanisation leads to destruction and fragmentation of natural environment which directly impact biodiversity. Society will for sustainable development encouraged the instauration of the Urbanism Local Plan (PLU), a document for urban planning. Some tools enable the integration of ecological issues and a guidance and control device, the environmental assessment, guarantee that natural environment is well taken in account.
As biodiversity keeps plummeting, the question that arises is: How does environmental assessment of incidences allow the inclusion of ecological issues in PLU and how can it be improved and optimised?
From data collection to field expertise until inclusion of environmental stakes in the PLU, the strengths and weaknesses of the steps have been analysed. These schemes went through a dynamic of law and society evolutions. It has been examined in order to understand their source and imagine their future.
This analyse results in the observation of a very positive evolution of the tools’ diversity. Nevertheless, lacks in tools use, in methods and in the scheme of the environmental assessment persist. Short term improvement is possible through changes in method from environment consultants which can be partly lead by the environmental Authority. Long term improvement implying law changes has also been considered.