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Avec presque 1 milliard de tonnes de produites en 2014, le maïs (Zea mays) est la plante la plus cultivée au monde. La majorité des variétés de maïs semées sont des hybrides, qui possèdent un potentiel de rendement plus élevé que les lignées grâce à l’effet hétérosis. Le progrès génétique est le résultat d’une recherche constante de la part d’organismes publics ou privés qui permet de proposer chaque année de nouveaux hybrides pour répondre à la demande en variétés plus performantes et mieux adaptées. Ce dernier point est crucial pour définir les objectifs des programmes de sélection ; le type d’utilisation (grain, ensilage), les classes de précocité, la tolérance à certaines maladies, etc… sont autant de critères qui structurent les programmes de sélection, depuis le choix du matérie[...]

Avec presque 1 milliard de tonnes de produites en 2014, le maïs (Zea mays) est la plante la plus cultivée au monde. La majorité des variétés de maïs semées sont des hybrides, qui possèdent un potentiel de rendement plus élevé que les lignées grâce à l’effet hétérosis. Le progrès génétique est le résultat d’une recherche constante de la part d’organismes publics ou privés qui permet de proposer chaque année de nouveaux hybrides pour répondre à la demande en variétés plus performantes et mieux adaptées. Ce dernier point est crucial pour définir les objectifs des programmes de sélection ; le type d’utilisation (grain, ensilage), les classes de précocité, la tolérance à certaines maladies, etc… sont autant de critères qui structurent les programmes de sélection, depuis le choix du matériel génétique utilisé jusqu’à la description des nouveaux hybrides pour leur inscription au catalogue, indispensable à leur mise sur le marché. Le choix des méthodes d’évaluation est donc très important pour assurer l’obtention de résultats fiables et précis. Ce mémoire présente les résultats obtenus dans le cadre du stage de fin d’études effectué chez Limagrain Europe sur les deux thèmes suivants : d’une part le suivi d’une génération d’un programme de sélection dont les produits sont destinés au marché grain très précoce dans les pays de l’Est ; d’autre part l’analyse des effets de compétition au sein des essais menés en 2 rangs et leur influence sur l’évaluation du potentiel de rendement des hybrides testés.

With a production almost reaching 1 billion tons in 2014, maize is the most important crop in the world and Eastern Europe is playing a major role, Ukraine being the 4th biggest producer. Farmers are largely growing hybrids, as they achieve higher yields thanks to heterosis effect. Every year, new hybrids are released on the market. This constant improvement relies on research lead by public or private organisms who are breeding maize in order to create varieties with a higher yield potential and well-adapted to the areas where they are grown. The main goals of each breeding program need to be clearly defined: maize use (grain, silage, biogas, etc…), earliness, diseases targeted to develop tolerant material, and so on. All these points are as many guidelines to help breeders to select the proper genetic material. New lines and hybrids need to be accurately described to be registered in catalogs; this step allows hybrids to be sold and methods used to evaluate this material have to be as precise as they could be without being too expensive. This report presents the results of two projects from a six-month internship done within Limagrain Europe: the follow-up of a new breeding program for very early grain maize in Ukraine, and a study on neighboring effects in 2-row trials that could lead to a biased evaluation of yield potential for hybrids.