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Afin de positionner au mieux ses variétés de blé tendre sur le marché, Syngenta cherche à caractériser les environnements pédoclimatiques dans lesquels elles sont cultivées. L’objectif est de choisir au mieux ses sites d’essais et de caractériser les environnements sur une année et sur le long terme afin d’évaluer au mieux les performances des variétés dans les différents contextes pédoclimatiques. Dans ce travail, la performance a été appréhendée sous la forme d’un écart de rendement par rapport à un potentiel.
Un jeu de données important contenant des données de climat, de sol et de pratiques culturales a été constitué pour chaque département français de 1991 à 2014. L’analyse a révélé l’importance du niveau d’intensification pour expliquer les variations des performances de la cul[...]

Afin de positionner au mieux ses variétés de blé tendre sur le marché, Syngenta cherche à caractériser les environnements pédoclimatiques dans lesquels elles sont cultivées. L’objectif est de choisir au mieux ses sites d’essais et de caractériser les environnements sur une année et sur le long terme afin d’évaluer au mieux les performances des variétés dans les différents contextes pédoclimatiques. Dans ce travail, la performance a été appréhendée sous la forme d’un écart de rendement par rapport à un potentiel.
Un jeu de données important contenant des données de climat, de sol et de pratiques culturales a été constitué pour chaque département français de 1991 à 2014. L’analyse a révélé l’importance du niveau d’intensification pour expliquer les variations des performances de la culture. Dans une moindre mesure, plusieurs variables limitent le rendement par rapport au potentiel. Les stress hydrique et thermique en fin de cycle, par exemple, ont un effet qui pourrait être limité en choisissant des variétés plus résistantes. Le quotient photothermique joue également un rôle important dans la performance de la culture. Ce ratio entre rayonnement et température détermine la vitesse de développement de la plante. En revanche, en raison d’une optimisation générale des pratiques de fertilisation azotée en France, la disponibilité de l’azote a un faible impact sur les variations des écarts de rendements.
L’identification de combinaisons de facteurs limitants devrait permettre à Syngenta de définir des types d’environnements dans lesquels un certain nombre de variétés seront plus ou moins performantes. Il sera alors possible pour l’entreprise de caractériser le scénario des stress d’une année, de combiner l’analyse des résultats des essais et d’optimiser le réseau des stations d’expérimentation pour promouvoir et positionner au mieux les variétés mises en marché.