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En Afrique, il est particulièrement difficile de développer le commerce du bois et produits dérivés (BPD) en raison des longues chaînes de fourniture compliquées, de la diversité et du volume encombrant des produits, d’une absence de normes communes les régissant, et d’une logistique faible, auxquelles s’ajoutent des coûts de transaction importants suite aux procédures administratives. Les droits de douane élevés, les exigences qui se font jour en matière de légalité et de pérennité (représentant des barrières non tarifaires) et la transparence limitée due à la prédominance de pratiques non officielles et illégales sont autant d’aspects qui posent des défis supplémentaires. En outre, les entreprises n’ont pas hiérarchisé les marchés régionaux, dont le potentiel n’a été en outre ni rec[...]

En Afrique, il est particulièrement difficile de développer le commerce du bois et produits dérivés (BPD) en raison des longues chaînes de fourniture compliquées, de la diversité et du volume encombrant des produits, d’une absence de normes communes les régissant, et d’une logistique faible, auxquelles s’ajoutent des coûts de transaction importants suite aux procédures administratives. Les droits de douane élevés, les exigences qui se font jour en matière de légalité et de pérennité (représentant des barrières non tarifaires) et la transparence limitée due à la prédominance de pratiques non officielles et illégales sont autant d’aspects qui posent des défis supplémentaires. En outre, les entreprises n’ont pas hiérarchisé les marchés régionaux, dont le potentiel n’a été en outre ni reconnu ni exploité. La facilitation du commerce est un outil important pour promouvoir les échanges mutuels, dans la mesure où il pourrait permettre d’accroître les investissements dans la production, la commercialisation et la logistique, ce qui permettrait de générer les revenus et emplois dont la région manque cruellement. Cet article, plaide en faveur d’une facilitation accrue.