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Résumé de l'auteur : Les crues dites « éclair » sont celles qui engendrent des débits exceptionnels d'une façon extrêmement rapide, sans même laisser à la population concernée le temps de se protéger. Considérant les dégâts engendrés, l'étude systématique de ces crues et la compréhension des phénomènes sous-jacents s'avèrent primordiales. L'épisode qui a touché tout le Gard le 8 et 9 septembre 2002, est encore un triste exemple de ce type de crues contre lesquelles on peut actuellement difficilement se protéger. Une telle catastrophe fait désormais l'objet d'un retour d'expérience pour améliorer les connaissances encore très parcellaires dans ce domaine. Dans ce travail, on étudie l'un des grands bassins versants touchés, le Virdoule, afin de procéder à une description et analyse de[...]

Résumé de l'auteur : Les crues dites « éclair » sont celles qui engendrent des débits exceptionnels d'une façon extrêmement rapide, sans même laisser à la population concernée le temps de se protéger. Considérant les dégâts engendrés, l'étude systématique de ces crues et la compréhension des phénomènes sous-jacents s'avèrent primordiales. L'épisode qui a touché tout le Gard le 8 et 9 septembre 2002, est encore un triste exemple de ce type de crues contre lesquelles on peut actuellement difficilement se protéger. Une telle catastrophe fait désormais l'objet d'un retour d'expérience pour améliorer les connaissances encore très parcellaires dans ce domaine. Dans ce travail, on étudie l'un des grands bassins versants touchés, le Virdoule, afin de procéder à une description et analyse de sa réaction aux pluies intenses estimées à partir de données RADAR et à travers des modèles mathématiques simplifiés. Les simulations « validées » par des données post-événementielles recueillies sur le terrain et autres disponibles sont des outils qui permettent de mettre en évidence un type de comportement qui n'a pas pu être associé à des caractéristiques géographiques des bassins versants. Les conclusions ne sont pas simples car les estimations RADAR ne sont pas toujours validables, néanmoins on constate dans l'ensemble que les bassins versants réagissent soudainement aux pluies et avancements quasiment pas d'eau (environ 100 mm). Ces résultats contredisent les derniers dans cette matière. Ils encouragent la continuation et multiplication des retours pour construire une base de données solide qui permettrait de retirer des enseignements sur ces crues. La méthodologie employée dans ce travail et préconisée par Eric Gaume apparaît comme indispensable.