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Le Royaume-Uni est le 3e producteur de blé et le 4e d’orge de l’Union Européenne avec
respectivement 16.6 et 6.9 millions de tonnes produites en 2015. Il concurrence la France sur les
marchés mondiaux, en particulier celui de l’orge, avec des exports qui ont triplé entre 2005 et 2015.
C’est dans ce contexte qu’ARVALIS Institut du végétal mène cette étude qui a pour objectif de
caractériser les facteurs de compétitivité des exploitations céréalières du Royaume-Uni. L’analyse du
contexte a permis d’appréhender l’environnement de production, avec en parallèle des enquêtes
auprès d’agriculteurs et experts pour comprendre le fonctionnement des exploitations.L’étude
d’indicateurs économiques et environnementaux a permis d’évaluer leur compétitivité et de
construire une ferme modèle [...]

Le Royaume-Uni est le 3e producteur de blé et le 4e d’orge de l’Union Européenne avec
respectivement 16.6 et 6.9 millions de tonnes produites en 2015. Il concurrence la France sur les
marchés mondiaux, en particulier celui de l’orge, avec des exports qui ont triplé entre 2005 et 2015.
C’est dans ce contexte qu’ARVALIS Institut du végétal mène cette étude qui a pour objectif de
caractériser les facteurs de compétitivité des exploitations céréalières du Royaume-Uni. L’analyse du
contexte a permis d’appréhender l’environnement de production, avec en parallèle des enquêtes
auprès d’agriculteurs et experts pour comprendre le fonctionnement des exploitations.L’étude
d’indicateurs économiques et environnementaux a permis d’évaluer leur compétitivité et de
construire une ferme modèle représentative des pratiques performantes de l’East Anglia, principale
région céréalière du pays. Les exploitations céréalières britanniques ont un niveau de production
fort, servi par des surfaces importantes et des charges de main d’oeuvre et de mécanisation
optimisées. Elles sont pénalisées par des prix du foncier importants et des problématiques
agronomiques (vulpin, altises) qui viennent augmenter les charges en intrants. Avec un coût de près
de 90 €/ha, la lutte chimique contre le vulpin est un réel poids pour les agriculteurs. Cependant, des
méthodes de lutte alternatives comme la culture d’orge de printemps permettent de lutter
efficacement contre cette adventice. Engagée à l’échelle de plusieurs rotations, la lutte contre le
vulpin devrait être un vecteur majeur de modifications des systèmes dans les 5 à 10 ans à venir.

The United Kingdom (UK) is the 3rd wheat producer and the 4th barley producer in the European
Union, with 16.6 and 6.9 million tons produced in 2015, behind France and Germany. The UK, which
barley exports had tripled between 2005 and 2015, is able to compete with France on a global scale.
In this context ARVALIS is leading a study which aims to identify competitiveness factors of UK
cropping.
An analysis was made to understand the production context. Meanwhile, farmers and experts
surveys were carried out in order to assess the overall performance of the farms. Both environmental
and economical indicators were studied. That permit to evaluate UK crop producing farms’
competitiveness and to build a typical farm, representative of the best practices in East Anglia, a
major grain producing area in the UK.
British crop farms have a high productivity level, supported by large cultivated areas and optimised
labour and machinery costs. But they are penalised by high land prices and agronomical issues
(blackgrass, flea beetle) which increase their input costs. With approximately 90€/ha, blackgrass
chemical control have a real impact on farms. However, non chemical methods such as implementing
spring barley in the rotation have proved to be efficient against this weed. Initiated on several
rotations, blackgrass control should be a major driver of changes in farming systems over the next 5
to 10 years.