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Bien que situé dans le bassin de l’Amazonie péruvienne, la région de San Martin s’étend sur les contreforts de la chaine montagneuse des Andes. Cette particularité géographique est à l’origine du développement d’écosystèmes particuliers où se sont établies espèces végétales et animales endémiques. Autrefois, les forêts y étaient donc abondantes et écologiquement riches. Néanmoins diverses interventions anthropiques ont provoqués une dégradation environnementale prononcée. Les activités agricoles sont au coeur de cette perturbation: la coca du temps où le narcotrafic régnait sur ce territoire, puis le cacao dont l’installation a été imposée par des programmes de développement alternatifs. Elles n’ont cessées de faire disparaître les forêts pendant près de quarante ans. Pour lutter cont[...]

Bien que situé dans le bassin de l’Amazonie péruvienne, la région de San Martin s’étend sur les contreforts de la chaine montagneuse des Andes. Cette particularité géographique est à l’origine du développement d’écosystèmes particuliers où se sont établies espèces végétales et animales endémiques. Autrefois, les forêts y étaient donc abondantes et écologiquement riches. Néanmoins diverses interventions anthropiques ont provoqués une dégradation environnementale prononcée. Les activités agricoles sont au coeur de cette perturbation: la coca du temps où le narcotrafic régnait sur ce territoire, puis le cacao dont l’installation a été imposée par des programmes de développement alternatifs. Elles n’ont cessées de faire disparaître les forêts pendant près de quarante ans. Pour lutter contre cette dynamique, des initiatives ont été lancées. Parmi elle, on trouve le projet de reforestation Alto Huayabamba développé par l’entreprise française Pur Projet au sein de la coopérative de producteurs de cacao ACOAPAGRO. Le déploiement d’une vaste surface de plantations forestières et agroforestières est mené depuis 2008 avec pour objectif de répondre aux besoins de régénérations des écosystèmes de la région. Le projet vise aujourd’hui à initier une gestion forestière de ces plantations avec une approche qui se veut écocentrée. Cette expérimentation soulève des interrogations sur l’organisation du système d’acteurs impliqués qui doit répondre aussi bien à un besoin de rentabilité économique qu’à des considérations environnementales.