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La réserve utile représente la quantité maximale d’eau contenue dans le sol pour l’alimentation hydrique des plantes. C’est un concept largement utilisé en agriculture qui reste cependant difficile à mesurer ou à estimer.
L’objectif de ce travail est de tester l’aptitude du modèle STICS-vigne à simuler l’évolution du contenu en eau du sol dans la zone racinaire et l’évolution de la couverture végétale, en contexte méditerranéen. Il s’inscrit dans le cadre du projet ANR RUEdesSOLS qui vise à proposer des méthodes d’estimation de la réserve utile dans de larges contextes agropédoclimatiques. Le modèle STICS a été testé sur 4 parcelles de vigne ayant fait l’objet d’un suivi détaillé (humidité du sol et végétation) au cours de l’année 2015. Il a été testé en mode standard, sans calage mi[...]

La réserve utile représente la quantité maximale d’eau contenue dans le sol pour l’alimentation hydrique des plantes. C’est un concept largement utilisé en agriculture qui reste cependant difficile à mesurer ou à estimer.
L’objectif de ce travail est de tester l’aptitude du modèle STICS-vigne à simuler l’évolution du contenu en eau du sol dans la zone racinaire et l’évolution de la couverture végétale, en contexte méditerranéen. Il s’inscrit dans le cadre du projet ANR RUEdesSOLS qui vise à proposer des méthodes d’estimation de la réserve utile dans de larges contextes agropédoclimatiques. Le modèle STICS a été testé sur 4 parcelles de vigne ayant fait l’objet d’un suivi détaillé (humidité du sol et végétation) au cours de l’année 2015. Il a été testé en mode standard, sans calage mis à part pour les cépages non renseignés dans STICS. Après une analyse de sensibilité simplifiée, l’évaluation du modèle a porté sur la comparaison des humidités simulées à celles mesurées, avec trois niveaux de descriptions verticales : profils, horizons et stock total. Les principaux résultats que nous pouvons avancer sont une assez mauvaise représentation des profils surtout en surface, mais une représentation convenable de l’évolution du stock hydrique, en l’absence de nappe superficielle. Ce résultat nous permet d’envisager une utilisation de STICS en mode inverse pour estimer la RU, ce qui est l’objectif de RUEdesSOLS. Par la suite, ce test sera étendu aux autres parcelles du projet, puis étendu au suivi de l’indice foliaire, en vue de l’inversion du modèle à partir de données de télédétection optique. Enfin, il sera intéressant de pouvoir prendre en compte les nappes superficielles et l’enherbement des parcelles dans les simulations.