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La présence de certains sites aux caractères naturels exceptionnels et à des endroits stratégiques, attire forcément la population humaine à aller soit pour s'y recueillir, soit pour y passer un moment ou mieux pour y résider. C'est le cas de nos deux sites, qui de par leur proximité par rapport à la capitale Sénégalaise : Dakar, et leur position géographique, attenante à l'océan Atlantique, leur confère, un statut de destination touristique et de lieu de vacances par excellence. La persistance et la récurrence de ce phénomène s'opposerait t-il aux objectifs du développement durable autrement dit à la conservation desdits sites? D’où l’importance du thème : Les Aires protégées au Sénégal, Espace durable ? Cas de la Réserve Naturelle de Popenguine (RNP) et de la Réserve d’Intérêt Commu[...]

La présence de certains sites aux caractères naturels exceptionnels et à des endroits stratégiques, attire forcément la population humaine à aller soit pour s'y recueillir, soit pour y passer un moment ou mieux pour y résider. C'est le cas de nos deux sites, qui de par leur proximité par rapport à la capitale Sénégalaise : Dakar, et leur position géographique, attenante à l'océan Atlantique, leur confère, un statut de destination touristique et de lieu de vacances par excellence. La persistance et la récurrence de ce phénomène s'opposerait t-il aux objectifs du développement durable autrement dit à la conservation desdits sites? D’où l’importance du thème : Les Aires protégées au Sénégal, Espace durable ? Cas de la Réserve Naturelle de Popenguine (RNP) et de la Réserve d’Intérêt Communautaire de la Somone (RNICS). Cette thématique suscite l’intérêt de plusieurs acteurs et des enjeux socio-économiques importants, chacun développant des stratégies différentes pour la gestion et la valorisation de ces aires protégées. Cette divergence de stratégies serait source d’externalités positives ou négatives. En nous basant sur des enquêtes sociologiques des jeux d’acteurs, sur une cartographie de la zone, sur des inventaires quantitatifs et qualitatifs de la faune et de la flore, sur le taux d’occupation des habitations construites a proximité des sites étudiés nous avons pu diagnostiquer, les problèmes qui pourraient remettre en cause la durabilité des dits sites. Les résultats élucident l’importance de disposer d’un Comité de gestion à l’instar de la RNICS ou tous les acteurs se retrouveraient pour discuter de l'intérêt général aux fins d'atténuer les divergences et d'assoir une politique de gestion et de valorisation durable. Il serait paradoxal de parler de développement durable sans pour autant intégrer toutes les parties prenantes ; afin de promouvoir une bonne gouvernance du bien du patrimoine communautaire, par exemple la réserve d’intérêt communautaire de la Somone. Cela impliquerait l’existence de certains organes fédérateurs et de veille, telle qu’une assemblée générale, un comité de gestion, un bureau et des commissions afin d’asseoir un climat de gestion transparente qui pourrait être synonyme de durabilité. Les maux pouvant entraver un tel dispositif de fonctionnement sont également évoqués, en vue d’une correction.