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Les espèces exotiques à croissance rapide introduites au Sénégal suite aux phénomènes de désertification apparus au Sahel dans les années 70, ont parfois été inoculées avec des symbiotes fongiques ou bactériens issus aussi de zones étrangères afin de booster leur croissance et répondre rapidement aux besoins pressants en bois et pour restaurer les terres dégradées. Les conséquences de la pratique ont été étudiées à Ngane et ont montré que la présence de Acacia holosericea réduisait la richesse du sol en spores mais en même temps, diminuait les nématodes;
comparativement au sol Hors Couvert de A.holosericea. Aussi, le sol sous A. holosericea inoculé était moins riche en spores mais plus infesté en nématodes que le sol sous A. holosericea non inoculé (Hors Couvert de A. holosericea 276[...]

Les espèces exotiques à croissance rapide introduites au Sénégal suite aux phénomènes de désertification apparus au Sahel dans les années 70, ont parfois été inoculées avec des symbiotes fongiques ou bactériens issus aussi de zones étrangères afin de booster leur croissance et répondre rapidement aux besoins pressants en bois et pour restaurer les terres dégradées. Les conséquences de la pratique ont été étudiées à Ngane et ont montré que la présence de Acacia holosericea réduisait la richesse du sol en spores mais en même temps, diminuait les nématodes;
comparativement au sol Hors Couvert de A.holosericea. Aussi, le sol sous A. holosericea inoculé était moins riche en spores mais plus infesté en nématodes que le sol sous A. holosericea non inoculé (Hors Couvert de A. holosericea 276 spores par 100g de sol et 397nématodes par litre de sol, A. holosericea inoculé : 31 et 27 ;
A. holosericea non inoculé 70 et 11). La croissance de Faidherbia albida et Zizyphus mauritiana semble indifférente aux traitements. En revanche, la résistance des communautés microbiennes à la variation des facteurs abiotiques (température, humidité, pH, salinité, température et humidité), était plus élevée en
dehors des plantations d’A.holosericea. Les entretiens avec les acteurs révèlent qu’au niveau des promoteurs, le débat sur les conséquences éventuelles de la pratique au niveau du sol n’est pas encore élucidé alors que pour les agriculteurs, elle demeure encore une « affaire d’initiée ». La pratique gagnerait donc à être développée avec méthodes et étendue aux plantes annuelles après des études d’impacts fiables car pouvant constituer un moyen de lutte biologique contre les nématodes.