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La province centrale du Kenya détient 79 % des surfaces caféières et 90 % de la production de café au Kenya. Dans la province centrale, cette production est réalisée dans le cadre de petites exploitations agricoles familiales dont les parcelles agroforestières caféières sont cultivées soit en culture pure soit associées à une culture annuelle. Les exploitations possèdent aussi des cultures de maïs et de haricot destinées en majorité à la consommation familiale. Une grande majorité de ces exploitations intègrent une production laitière et développent des cultures fourragères pour l’alimentation des vaches principalement. Malgré la crise nationale du café dans les années 90, le maintien de la production caféière est en grande partie lié à ses multiples fonctions au sein des exploitation[...]

La province centrale du Kenya détient 79 % des surfaces caféières et 90 % de la production de café au Kenya. Dans la province centrale, cette production est réalisée dans le cadre de petites exploitations agricoles familiales dont les parcelles agroforestières caféières sont cultivées soit en culture pure soit associées à une culture annuelle. Les exploitations possèdent aussi des cultures de maïs et de haricot destinées en majorité à la consommation familiale. Une grande majorité de ces exploitations intègrent une production laitière et développent des cultures fourragères pour l’alimentation des vaches principalement. Malgré la crise nationale du café dans les années 90, le maintien de la production caféière est en grande partie lié à ses multiples fonctions au sein des exploitations. Aussi les productions annexes (lait, cultures vivrières, fourragères) ont un rôle précieux dans le maintien de la sole caféière dans les exploitations. L’étude s’inscrit dans la caractérisation des services écosystémiques et des interactions biophysiques et biologiques dans les systèmes agroforestiers à travers le projet Safsé (recherche de compromis entre les productions et les services écosystémiques dans les systèmes agroforestiers). L’objectif était d’analyser les effets des pratiques agricoles (apport de fumier et d’engrais minéraux, densité de plants) sur la production et le statut nutritionnel des cultures de café, maïs-haricot et napier grass ainsi que sur la fertilité des sols à moyen-long terme dans la province centrale du Kenya. Ces systèmes de culture sont dominants dans la région puisqu’ils représentent 75,9 % de la SAU (surface agricole utile) des exploitations.