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En 2006 a été initié un partenariat de coopération décentralisée (COOPDEC) entre Arlysère (bassin d’Albertville) et l’AMUMA (Amicale des Municipalités du Mandé, Mali). La gestion des déchets domestiques de la ville de Kangaba (commune pilote) a été identifiée comme une priorité d’intervention. La COOPDEC, financée par Arlysère et le MAEE (Ministère des Affaires Etrangères et Européennes), a donc concentré ses actions sur les déchets de Kangaba. L’entreprise Tri-Vallées est intervenue comme conseiller technique. En 2010, Tri-Vallées a souhaité explorer de nouvelles sources de financement et diversifier les activités de la COOPDEC. La compensation carbone est apparue comme une possibilité pour abonder les fonds d’Arlysère sur des thématiques environnementales prioritaires, investir dive[...]

En 2006 a été initié un partenariat de coopération décentralisée (COOPDEC) entre Arlysère (bassin d’Albertville) et l’AMUMA (Amicale des Municipalités du Mandé, Mali). La gestion des déchets domestiques de la ville de Kangaba (commune pilote) a été identifiée comme une priorité d’intervention. La COOPDEC, financée par Arlysère et le MAEE (Ministère des Affaires Etrangères et Européennes), a donc concentré ses actions sur les déchets de Kangaba. L’entreprise Tri-Vallées est intervenue comme conseiller technique. En 2010, Tri-Vallées a souhaité explorer de nouvelles sources de financement et diversifier les activités de la COOPDEC. La compensation carbone est apparue comme une possibilité pour abonder les fonds d’Arlysère sur des thématiques environnementales prioritaires, investir divers acteurs du territoire savoyard et proposer aux clients de Bilans Carbone® de Tri-Vallées un complément de solution à leur impact climatique. La proposition opérationnelle faite à la COOPDEC pour consolider les activités en place compare trois projets de compensation envisageables : compost, briquettes combustibles en carton et biocarburant à base de graines de pourghère. Pour les acheteurs de crédits carbone savoyards, la compensation serait un prétexte d’investissement dans un projet de solidarité internationale. Plusieurs institutions locales auxquelles un Bilan Carbone est imposé par le Grenelle II ou engagées dans des plans climat énergie territoriaux (PCET) pourraient être ciblées. Les opportunités et difficultés de développement de compensation carbone sont liées au cadre d’intervention de la COOPDEC, dans lequel une telle activité semble possible mais nécessiterait des évolutions sur la forme du mécanisme d’échange de crédits et de montage de projet. La faisabilité doit être précisée sur le terrain au Mali comme auprès des bailleurs de fonds savoyards.