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La compétition entre les arbres et les autres végétaux pour l'eau et les éléments nutritifs est discutée à partir d'exemples d'interactions entre les arbres at les essences indésirables dans des forêts de production, et entre les arbres et les pâturages dans des systèmes agro-forestiers. La productivité et la viabilité économique des plantations sont dépendantes de saines pratiques de gestion des essences indésirables. La compétition par une plante pour l'eau et les éléments nutritifs se traduit en un déficit hydrique ou un déficit nutritif. Les réponses d'une plante à la compétition sont semblables à celles leur permettant de s'ajuster à une manque d'humidité ou d'éléments nutritifs disponibles dans le sol. Une espèce peut avoir un avantage compétitif sur une autre pour l'eau et les [...]

La compétition entre les arbres et les autres végétaux pour l'eau et les éléments nutritifs est discutée à partir d'exemples d'interactions entre les arbres at les essences indésirables dans des forêts de production, et entre les arbres et les pâturages dans des systèmes agro-forestiers. La productivité et la viabilité économique des plantations sont dépendantes de saines pratiques de gestion des essences indésirables. La compétition par une plante pour l'eau et les éléments nutritifs se traduit en un déficit hydrique ou un déficit nutritif. Les réponses d'une plante à la compétition sont semblables à celles leur permettant de s'ajuster à une manque d'humidité ou d'éléments nutritifs disponibles dans le sol. Une espèce peut avoir un avantage compétitif sur une autre pour l'eau et les éléments nutritifs en (i) acquérant une plus grande proportion de l'eau et (ou) des éléments nutritifs dans le sol, (ii) utilisant plus efficacement l'eau et les éléments pour la production de la biomasse et (ou) (iii) en allouant les assimilats de façon à maximiser la survie et la croissance. Les bénéfices découlant de l'aménagement des plantes indésirables durant l'établissement d'un peuplement ont été démontrés, mais l'intérêt de gérer le sous-étage de peuplements plus âgés est moins évident. Il n'est pas possible d'induire un stress hydrique par la compétition sans un certain degré de stress nutritif mais l'inverse n'est pas vrai dans certains environnements. La gestion de la compétition exige en effet une compréhension plus claire de la dynamique des interactions eau–éléments nutritifs, de même que de la dynamique des interactions entre les arbres et la végétation associée et des modifications induites par la sylviculture. Des expériences où les variables sont adéquatement contrôlées, appuyées par des prises de mesures régulières et simultanées de l'eau et des éléments nutritifs sont nécessaires.