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Cette mission de fin d’étude consistait principalement en la modélisation et la simulation de la température de l’eau de 31 points répartis en métropole. Des modèles empiriques ont permis d’expliquer la température de l’eau à partir de la température de l’air et des débits. Au pas de temps hebdomadaire, un modèle linéaire a conduit à une erreur type de 0,93 °C. Au pas de temps journalier, un modèle basé sur une relation logistique a été ajusté avec une erreur type de 1,22 °C.
Pour chacun de ces deux modèles, pour 7 modèles climatiques, et 2 modèles pluie-débit, des simulations sous forçage climatique ont été effectuées. Les diverses combinaisons de modèles ont calculé des augmentations moyennes de température des cours d’eau comprises entre 1,09 et 2,16 °C entre la période de référen[...]

Cette mission de fin d’étude consistait principalement en la modélisation et la simulation de la température de l’eau de 31 points répartis en métropole. Des modèles empiriques ont permis d’expliquer la température de l’eau à partir de la température de l’air et des débits. Au pas de temps hebdomadaire, un modèle linéaire a conduit à une erreur type de 0,93 °C. Au pas de temps journalier, un modèle basé sur une relation logistique a été ajusté avec une erreur type de 1,22 °C.
Pour chacun de ces deux modèles, pour 7 modèles climatiques, et 2 modèles pluie-débit, des simulations sous forçage climatique ont été effectuées. Les diverses combinaisons de modèles ont calculé des augmentations moyennes de température des cours d’eau comprises entre 1,09 et 2,16 °C entre la période de référence et la période 2046-2065. Si aucune conclusion n’a pu être tirée sur la répartition de ces échauffements entre les différentes saisons, il est en revanche apparu que les modèles s’accordent généralement sur la hiérarchie des échauffements entre les points de simulation. Cette hiérarchie est notamment liée à l’amplitude du cycle annuel de température et pourrait traduire les effets des eaux souterraines, dont la température est ici considérée comme invariante entre la période de référence et la période future.
Les modèles construit sont assez simples et prévoient des variations de température du même ordre de grandeur que des modèles physiques plus élaborés. Il semble toutefois que les échauffements envisagés ne constituent qu’une borne inférieure des échauffements réels, accrus par des évolutions dont la cause n’est pas directement le changement climatique.