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De nombreuses questions se posent actuellement quand à la gestion durable des forêts françaises. En effet, la forêt est un milieu multifonctionnel, sa gestion demande de prendre en compte des facteurs environnementaux, économiques et sociaux. La conciliation de ces différents critères n’a rien d’évident, pourtant les décideurs publics affichent une volonté de plus en plus forte de les prendre en compte dans la gestion des milieux naturels. L’un des enjeux majeurs au niveau mondial est évidemment la protection de la biodiversité. Pourtant, il s’avère difficile d’évaluer l’évolution possible des écosystèmes. L’un des premiers problèmes rencontrés est le choix de la métrique à utiliser pour mesurer l’évolution de la diversité du vivant, mais aussi de prendre en compte plusieurs critères [...]

De nombreuses questions se posent actuellement quand à la gestion durable des forêts françaises. En effet, la forêt est un milieu multifonctionnel, sa gestion demande de prendre en compte des facteurs environnementaux, économiques et sociaux. La conciliation de ces différents critères n’a rien d’évident, pourtant les décideurs publics affichent une volonté de plus en plus forte de les prendre en compte dans la gestion des milieux naturels. L’un des enjeux majeurs au niveau mondial est évidemment la protection de la biodiversité. Pourtant, il s’avère difficile d’évaluer l’évolution possible des écosystèmes. L’un des premiers problèmes rencontrés est le choix de la métrique à utiliser pour mesurer l’évolution de la diversité du vivant, mais aussi de prendre en compte plusieurs critères pour évaluer une politique publique. L’objectif de ce stage était de construire un modèle bio-économique couplant au niveau français l’occupation des sols forestiers avec la biodiversité représentée par les oiseaux communs. Les bases de données nationales STOC et IFN ont fourni les séries temporelles nécessaires à la calibration du modèle. Les performances de différents scénarios d’occupation de sol ont ensuite été examinées à partir de ces modèles. Les résultats suggèrent que les performances tendancielles sont globalement défavorables à la biodiversité, malgré des disparités régionales non négligeables. Ils suggèrent également, de manière moins intuitive, que l’augmentation de la proportion de conifères peut être favorable aux performances bio économiques. Il semblerait que les proportions des différents peuplements soient assez déséquilibrées ce qui porterait préjudice à la biodiversité des forêts.