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Titre : |
Les services écosystémiques des forêts et leur rémunération éventuelle
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in | Revue forestière française , Vol. 63 n° 5, 01/09/2011 |
Auteur(s) : |
Bernard Chevassus-au-Louis, Auteur (et co-auteur)
Romain Pirard, Auteur (et co-auteur) |
Type de document : | Article |
Résumé : |
Les services écosystémiques des forêts et, en particulier, ceux qui ne donnent pas lieu à des échanges marchands, font l’objet depuis une quinzaine d’années de nombreux travaux visant à les caractériser, à les quantifier et à estimer leur valeur économique. Ces travaux fournissent des estimations très variées, cette variabilité tenant aux types de forêts étudiés, aux méthodes d’évaluation utilisées mais également au contenu même du concept de services écosystémiques. C’est ce dernier aspect que nous abordons dans la première partie de cet article. Après avoir clarifié les différences entre services écosystémiques, services écologiques et services environnementaux, nous montrons que la notion de « bénéfices tirés des écosystèmes », souvent utilisée pour aborder l’évaluation économique [...]
Les services écosystémiques des forêts et, en particulier, ceux qui ne donnent pas lieu à des échanges marchands, font l’objet depuis une quinzaine d’années de nombreux travaux visant à les caractériser, à les quantifier et à estimer leur valeur économique. Ces travaux fournissent des estimations très variées, cette variabilité tenant aux types de forêts étudiés, aux méthodes d’évaluation utilisées mais également au contenu même du concept de services écosystémiques. C’est ce dernier aspect que nous abordons dans la première partie de cet article. Après avoir clarifié les différences entre services écosystémiques, services écologiques et services environnementaux, nous montrons que la notion de « bénéfices tirés des écosystèmes », souvent utilisée pour aborder l’évaluation économique des services, recouvre en fait, en particulier dans des écosystèmes gérés par l’homme comme le sont les forêts tempérées, des contributions relevant à la fois du « capital écologique » et du « capital humain ». Nous concluons en soulignant d’une part, l’intérêt pratique de ces distinctions et, d’autre part, la complexité des relations entre ces services écosystémiques et la biodiversité. La seconde partie présente une synthèse des estimations disponibles pour la valeur économique des services des forêts françaises. Cette synthèse souligne en particulier l’importance des services de régulation (fixation du carbone, influence sur le cycle de l’eau et la qualité de la ressource en eau, lutte contre l’érosion, etc.), et ceci même si on ne dispose pas aujourd’hui d’estimations économiques pour tous ces services. Les services culturels, notamment récréatifs, apparaissent également avoir en moyenne une importance supérieure à celle de la production de bois. Au total, l’ensemble des services évalués représenterait environ cinq fois la valeur du seul service de production de bois. Cette estimation moyenne ne fournit cependant qu’un ordre de grandeur de l’importance de ces services : outre qu’elle n’intègre que certains services et se limite à leur valeur d’usage, elle serait à décliner pour prendre en compte la diversité des contextes locaux, tant écologiques que socioéconomiques. Nous abordons dans la troisième partie la question de la rémunération éventuelle des services écosystémiques. Après avoir présenté les différentes utilisations possibles (mais peu observées en pratique) des évaluations économiques de ces services, nous précisons la notion de « paiement pour services écosystémiques » (PSE), qui peut s’entendre soit comme un principe général d’action (la légitimité de rémunérer d’une manière ou d’une autre un fournisseur de service), soit comme un instrument économico-juridique précis (par exemple, et selon la définition la plus couramment utilisée, un contrat volontaire et explicite quant aux conditions de paiement entre un ou des bénéficiaires et un ou des fournisseurs de services nommément identifiés). Nous soulignons que les cas obéissant à cette dernière définition sont, dans la pratique, rares. Deux études de cas portant sur les forêts tropicales, au Costa Rica et en Indonésie, sont ensuite présentées. Elles aboutissent à montrer que l’évaluation du montant des PSE résulte en fait de multiples considérations économiques, sociales et politiques parmi lesquelles les valeurs économiques estimées de ces services, telles que présentées dans la seconde partie, sont pratiquement absentes. La conclusion revient sur les différents débats autour de l’évaluation économique et de la rémunération éventuelle des services écosystémiques. Elle propose de distinguer les registres de la légitimité, de la faisabilité et, enfin, de l’opportunité et souligne que le chemin vers la rémunération effective de ces services des forêts françaises sera sans doute encore long.
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Article en page(s) : | p. |
Langue(s) : | Français |
Lien vers la notice : | https://infodoc.agroparistech.fr/index.php?lvl=notice_display&id=160169 |
Exemplaires (4)
Localisation | Emplacement | Pôle | Section | Cote | Support | Disponibilité |
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Kourou | Bibliothèque | AgroParisTech-Kourou | Sans cote | Papier Périodique | Empruntable Disponible | |
Nancy | Bibliothèque | sans section | BDP1 | Papier Périodique | Empruntable Disponible | |
Nancy | Bibliothèque | sans section | BDP2 | Papier Périodique | Empruntable Disponible | |
Nancy | Bibliothèque | sans section | SDL | Papier Périodique | Empruntable Disponible |