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La nature variée des forêts, les différentes attentes de leurs propriétaires privés ou publics, conduisent à des visions de la forêt contrastées et à des modes d’aménagement ou de gestion reposant sur des principes distincts. Dans ce contexte, vouloir imposer, au nom de l’intérêt de tous, une seule modalité d’évaluation de la biodiversité ou un seul mode de compensation en cas de dégradation des écosystèmes serait contraire à l’intérêt général. Or les valeurs calculées, et finalement les actions entreprises en sylviculture, dépendent en premier lieu des méthodes utilisées. S’ajoutent à cela des difficultés de prendre en compte le futur, à bien comprendre les interactions entre espèces, autant de complications qui pourraient conduire à terme à laisser se dégrader la biodiversité, faute[...]

La nature variée des forêts, les différentes attentes de leurs propriétaires privés ou publics, conduisent à des visions de la forêt contrastées et à des modes d’aménagement ou de gestion reposant sur des principes distincts. Dans ce contexte, vouloir imposer, au nom de l’intérêt de tous, une seule modalité d’évaluation de la biodiversité ou un seul mode de compensation en cas de dégradation des écosystèmes serait contraire à l’intérêt général. Or les valeurs calculées, et finalement les actions entreprises en sylviculture, dépendent en premier lieu des méthodes utilisées. S’ajoutent à cela des difficultés de prendre en compte le futur, à bien comprendre les interactions entre espèces, autant de complications qui pourraient conduire à terme à laisser se dégrader la biodiversité, faute d’avoir su trouver les mesures incitatives les plus efficientes pour sa préservation.

The diversity of forests, the variety in the expectations of private and public owners, yield contrasting visions of forests and of planning schemes that rely on different principles. Against this background, forcing a single model for evaluating biodiversity or one mode of compensation in the event of ecosystem degradation on all users, rather than being justified on the basis of the common interest would go against the latter. The values calculated and, in fine, the silvicultural actions undertaken largely depend on the methods used. In addition, taking into consideration the future, understanding the interactions between species present difficulties that further complicate matters to the extent of possibly leading to a degradation in biodiversity over time the most effective incentives for conservation fail to be offered.