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Le bassin versant de la crique Yiyi porte environ 8.000 ha de forêt. La composition végétale est riche. La forêt s'ajoute à un éventail de biotopes variés et préservés. Ils font l'intérêt de la zone. Il reste à l'état primaire 4.500 ha de forêt, parmi lesquels 3.535 ha sont voués à l'exploitation. Les acteurs locaux présentent tous une volonté de préservation du milieu naturel. L'accueil du public ne leur est pas étranger : -Silvolab pense à ouvrir ses structures au public, -la mairie de Sinnamary désire créer un Centre Nature Guyane, -l'ONF a voué les forêts du site à l'exploitation. La préservation et l'accueil du public font partie de ses attributions de gestionnaire. Cependant plusieurs facteurs peuvent remettre en cause cette tendance : -Mr Castor, maire de Sinnamary, ne compte[...]

Le bassin versant de la crique Yiyi porte environ 8.000 ha de forêt. La composition végétale est riche. La forêt s'ajoute à un éventail de biotopes variés et préservés. Ils font l'intérêt de la zone. Il reste à l'état primaire 4.500 ha de forêt, parmi lesquels 3.535 ha sont voués à l'exploitation. Les acteurs locaux présentent tous une volonté de préservation du milieu naturel. L'accueil du public ne leur est pas étranger : -Silvolab pense à ouvrir ses structures au public, -la mairie de Sinnamary désire créer un Centre Nature Guyane, -l'ONF a voué les forêts du site à l'exploitation. La préservation et l'accueil du public font partie de ses attributions de gestionnaire. Cependant plusieurs facteurs peuvent remettre en cause cette tendance : -Mr Castor, maire de Sinnamary, ne compte pas se représenter aux prochaines élections municipales (dans 6 ans), -un projet agro-industriel est à l'essai sur les savanes de Sinnamary et Iracoubo, -on ne connait pas les répercussions de l'installation d'une station de pompage sur l'équilibre des milieux humides de la crique Yiyi. Les forêts de sables blancs d'Organabo sont en situation critique. C'est une formation unique en Guyane par sa taille et sa composition. Elle est intéressante à préserver. Il existe des projets de protection : un arrêté de protection de biotope est en cours de rédaction. Elle est soumise à une déforestation importante. L'afflux de ressortissanrs surinamais provoque une augmentation critique du nombre d'abattis. L'évolution est facilement observable entre 1991 et 94. Les conséquences écologiques sont fortes : diminution de surface, rupture de la continuité du milieu, morcellement du massif forestier. Les acteurs locaux sont impuissants. Les impacts humains communs aux 2 sites sont l'exploitation forestière et la chasse. Pour les forêts de Yiyi, le problème le plus grave est la chasse. Pour les forêts de sables blancs, ce sont l'exploitation à outrance du bois et de la faune et la coupe rase de la végétation à des fins agricoles.