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Les Maladies des cultures pérennes tropicales" fait la synthèse de plusieurs dizaines d'années de recherche des spécialistes des départements des cultures pérennes, des
productions fruitières et des forêts du Centre de Coopération en recherche agronomique pour le développement. Ces résultats sont le fruit d'une longue pratique de la recherche tant au laboratoire que sur le terrain. Il est décrit dans cet ouvrage une cinquantaine de maladies souvent très graves qui
entraînent des pertes de production très importantes compromettant la culture de plusieurs plantes dans différentes régions du monde et en interdisant parfois le
développement. La mise au point d'une méthode de lutte, de quelque nature qu'elle soit, nécessite d'abord une bonne connaissance de la biologie du pathogène, ain[...]

Les Maladies des cultures pérennes tropicales" fait la synthèse de plusieurs dizaines d'années de recherche des spécialistes des départements des cultures pérennes, des
productions fruitières et des forêts du Centre de Coopération en recherche agronomique pour le développement. Ces résultats sont le fruit d'une longue pratique de la recherche tant au laboratoire que sur le terrain. Il est décrit dans cet ouvrage une cinquantaine de maladies souvent très graves qui
entraînent des pertes de production très importantes compromettant la culture de plusieurs plantes dans différentes régions du monde et en interdisant parfois le
développement. La mise au point d'une méthode de lutte, de quelque nature qu'elle soit, nécessite d'abord une bonne connaissance de la biologie du pathogène, ainsi que de sa diversité génétique comme de son agressivité. La sélection de matériel végétal tolérant constitue la plus importante méthode de lutte et dans bien des cas la seule possible. Elle nécessite des recherches longues tant de la part des phytopathologistes qui doivent mettre au point des techniques d'inoculation que de celle des améliorateurs, pour la mise au point de cultivars résistants. Les recherches sur la production de matériel végétal génétiquement transformé ne font que commencer et représentent un potentiel considérable de solutions. Les phytopathologistes font encore largement appel à l'utilisation des pesticides de synthèse avec comme objectif de réduire les doses et fréquences dans le cadre d'une lutte chimique raisonnée. Dans bien des cas, ces méthodes sont complétées par l'utilisation de techniques culturales qui ont pour objet de réduire la pression du
pathogène et de rendre le milieu moins favorable à son développement. Les maladies à virus, phytoplasme ou phytomonas sont généralement transmises par des insectes du groupe des hémiptères. Dans de nombreuses situations, la réduction des populations de ces insectes constitue un moyen de lutte très efficace contre ces maladies. Des mesures très strictes doivent être prises pour ne pas disperser les agents pathogènes notamment à la suite des échanges de matériel végétal qui doivent être périodes à la suite de séances de quarantaine très stricte. Les chercheurs ont également à s'assurer que les résultats de leurs recherches profitent bien au monde paysan. Seule une collaboration étroite avec les organismes de développement peut permettre d'y parvenir.