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La tolérance à l'ombrage peut être caractérisée par la capacité de survie et la taille maximale des plants sous ombrage. A l'échelle d'un individu, la survie d'un plant nécessite un bilan de carbone positif (résultant de la différence entre la gain de carbone et les pertes par respiration) sur une saison de végétation. Ce bilan apparaît donc comme un moyen possible de quantifier la tolérance à l'ombrage. La modélisation, via le modèle VégéSTAR, nous a permis de caractériser l'ensemble des traits modulant le gain de carbone. Dans notre étude, nous avons comparé les déterminants de ce gain de carbone (l'éfficience d'interception de la lumière et l'efficience de conversion de la lumière) de trois espèces de semis forestiers (Acer pseudoplatanus, Betula pendula et Fagus sylvatica), plus o[...]

La tolérance à l'ombrage peut être caractérisée par la capacité de survie et la taille maximale des plants sous ombrage. A l'échelle d'un individu, la survie d'un plant nécessite un bilan de carbone positif (résultant de la différence entre la gain de carbone et les pertes par respiration) sur une saison de végétation. Ce bilan apparaît donc comme un moyen possible de quantifier la tolérance à l'ombrage. La modélisation, via le modèle VégéSTAR, nous a permis de caractériser l'ensemble des traits modulant le gain de carbone. Dans notre étude, nous avons comparé les déterminants de ce gain de carbone (l'éfficience d'interception de la lumière et l'efficience de conversion de la lumière) de trois espèces de semis forestiers (Acer pseudoplatanus, Betula pendula et Fagus sylvatica), plus ou moins tolérants à l'ombre, sous trois climats lumineux (45%, 18% et 8% de rayonnement transmis). Les trois espèces ont certes des potentiels d'acclimatations morphologiques à
l'ombrage, mais le gain de carbone est essentiellement modulé par la diversité fonctionnelle. En parallèle, nous avons réalisé une étude de validation du modèle VégéSTAR en comparant des données de photosynthèse obtenues par des mesures d'échanges gazeux et par les simulations. Les résultats indiquent que ce modèle diverge des mesures au niveau (i) de la modélisation de la conductance stomatique (ii) de la paramétrisation des capacités photosynthétiques. L'étape suivante de notre étude sera la quantification des pertes par respiration. Aplus long terme le but est de prédire la formation et la régénération des forêts.