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On a étudié les herbivores dans cinq habitats forestiers différents-deux intacts, deux où des arbres ont été sélectivement abattus et une plantation de pins exotiques en récoltant par mois, pendant treize mois, huit échantillons de 50 feuilles vivantes prises au hasard dans la végétation forestière. Sur place, les feuilles étaient classées comme intactes (0% consommé) ou fortement abîmées (plus de 25% consommés). Le pourcentage de feuilles intactes variait entre 40 et 0,5% et celui des feuilles fortement abîmées, de 25 à 0,2%. La variation des pourcentages ne semble pas liée aux différentes saisons. La plantation de pins exotiques avait significativement moins de feuilles intactes que les deux endroits sélectivement exploités qui différaient significativement de chacun des deux autres[...]

On a étudié les herbivores dans cinq habitats forestiers différents-deux intacts, deux où des arbres ont été sélectivement abattus et une plantation de pins exotiques en récoltant par mois, pendant treize mois, huit échantillons de 50 feuilles vivantes prises au hasard dans la végétation forestière. Sur place, les feuilles étaient classées comme intactes (0% consommé) ou fortement abîmées (plus de 25% consommés). Le pourcentage de feuilles intactes variait entre 40 et 0,5% et celui des feuilles fortement abîmées, de 25 à 0,2%. La variation des pourcentages ne semble pas liée aux différentes saisons. La plantation de pins exotiques avait significativement moins de feuilles intactes que les deux endroits sélectivement exploités qui différaient significativement de chacun des deux autres en ce qui concerne le pourcentage de feuilles fortement abîmées. On a récolté au moyen d'un filet les invertébrés herbivores diurnes sur ces mêmes sites. On n'a détecté aucune corrélation claire entre les dommages causés aux feuilles et le nombre d'invertébrés herbivores.