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Dans une problématique générale d'avancée anthropique sur la forêt, les représentations et pratiques locales sont déterminantes pour les phénomènes tant écologiques que sociaux. Ici. la dynamique forestière est prise en compte avec le facteur humain comme perturbateur du milieu. L'étude des interrelations entre l'homme et le milieu est indispensable pour comprendre l'impact des activités humaines sur l'environnement, d'une part, et l'évolution des pratiques villageoises en fonction des nouvelles potentialités des écosystèmes naturels, d'autre part. C'est cette perpétuelle adaptation entre les activités humaines et la capacité de régénération du milieu qui sera mise en évidence au cours de la thèse en montrant comment l'homme modifie, augmente, diminue, utilise et gère la diversité v[...]

Dans une problématique générale d'avancée anthropique sur la forêt, les représentations et pratiques locales sont déterminantes pour les phénomènes tant écologiques que sociaux. Ici. la dynamique forestière est prise en compte avec le facteur humain comme perturbateur du milieu. L'étude des interrelations entre l'homme et le milieu est indispensable pour comprendre l'impact des activités humaines sur l'environnement, d'une part, et l'évolution des pratiques villageoises en fonction des nouvelles potentialités des écosystèmes naturels, d'autre part. C'est cette perpétuelle adaptation entre les activités humaines et la capacité de régénération du milieu qui sera mise en évidence au cours de la thèse en montrant comment l'homme modifie, augmente, diminue, utilise et gère la diversité végétale. Quatre communautés villageoises sont étudiées afin de comparer leurs stratégies de production des ressources tant alimentaires, agricoles que commerciales. Ces quatre sites ont la particularité d'être enclavés en forêt humide sempervirente et relativement isolés des voies de communication. Les représentations que les villageois ont du monde végétal, de sa diversité. ainsi que les pratiques techniques et symboliques expliquent l'organisation et la gestion du milieu. C'est en observant ces pratiques et en analysant le discours des villageois que l'impact de l'homme sur le milieu peut se définir de façon qualitative. Dans les Ghâts, le processus d'anthropisation du milieu est étroitement lié au rôle du bétail, aux pratiques agricoles et à la collecte des ressources forestières. Par ailleurs, les villageois contribuent à modifier la composition et la structure de la végétation en aménageant des successions de formations végétales ou en conservant des espèces rares. Finalement, l'impact de l'homme sur la biodiversité est réel, par maintien, destruction et création d'une diversité spécifique végétale. (Résumé scannérisé)