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Le travail présenté ici rapporte la méthodologie et les étapes successives de l'opération " Faune Sauvage ", responsable du déplacement des populations animales mises en danger par le remplissage du réservoir de Petit Saut en Guyane française. L'exemple du singe hurleur roux (Alouatta seniculus) sert de support à cette étude. En Le travail présenté ici rapporte la méthodologie et les étapes successives de l'opération " Faune Sauvage ", responsable du déplacement des populations animales mises en danger par le remplissage du réservoir de Petit Saut en Guyane française. L'exemple du singe hurleur roux (Alouatta seniculus) sert de support à cette étude. En 1994, 96 animaux, repartis en 19 groupes, ont été capturés en forêt inondée. De nombreuses observations ont montré que la majeur[...]

Le travail présenté ici rapporte la méthodologie et les étapes successives de l'opération " Faune Sauvage ", responsable du déplacement des populations animales mises en danger par le remplissage du réservoir de Petit Saut en Guyane française. L'exemple du singe hurleur roux (Alouatta seniculus) sert de support à cette étude. En Le travail présenté ici rapporte la méthodologie et les étapes successives de l'opération " Faune Sauvage ", responsable du déplacement des populations animales mises en danger par le remplissage du réservoir de Petit Saut en Guyane française. L'exemple du singe hurleur roux (Alouatta seniculus) sert de support à cette étude. En 1994, 96 animaux, repartis en 19 groupes, ont été capturés en forêt inondée. De nombreuses observations ont montré que la majeure partie de la population a pu migrer d'elle-même vers les berges de la retenue ou vers les nombreuses îles. Ces migrations sont survenues tardivement, comparées à celles des
autres primates. La grande capacité d'adaptation des singes hurleurs aux milieux pauvres ou dégradés peut expliquer ce point. Les animaux Le travail présenté ici rapporte la méthodologie et les étapes successives de l'opération " Faune Sauvage ", responsable du déplacement des populations animales mises en danger par le remplissage du réservoir de Petit Saut en Guyane française. L'exemple du singe hurleur roux (Alouatta seniculus) sert de support à cette étude. En Le travail présenté ici rapporte la méthodologie et les étapes successives de l'opération "Faune Sauvage", responsable du déplacement des populations animales mises en danger par le remplissage du réservoir de Petit Saut en Guyane française. L'exemple di singe hurleur roux (alouatta seniculus) sert de support à cette étude. En 1994, 96 animaux, repartis en 19 groupes, ont été capturés en forêt inondée. De nombreuses observations ont montré que la
majeure partie de la population a pu migrer d'elle-même vers les berges de la retenue ou vers les nombreuses îles. Ces migrations sont survenues tardivement, comparées à celles des autres primates. La grande capacité d'adaptation des singes hurleurs aux milieux pauvres ou dégradés peut expliquer ce point. Les animaux capturés transitaient pendant 24 heures à l'hôpital vétérinaire. Là, une anesthésie de trente à quarante minutes était nécessaire pour réaliser un examen général, des prélèvements divers, des mensurations et un marquage. L'immobilisation induite par une association de médétomidine et de kétamine (0, 1 5 mg /kg et 4 mg/kg ( i.m..), antagonisée ensuite par l'atipamézole (0,75 mg/kg), a permis ces manipulations dans de très bonnes conditions, Certains résultats issus de l'étude des prélèvements sont présentés ; de nombreuses données d'hématologie, de parasitologie, de rétrovirologie de cytogénétique sont décrites pour la première fois chez cette
espèce. Les groupes étaient ensuite relâchés dans une forêt intacte et protégée. Plusieurs individus étaient alors suivis par radiotracking. Les premiers résultats montrent que la dispersion dans ces nouvelles zones. au sein d'une population résidente, a été très variable. Le plus souvent la structure sociale du groupe initial éclatait, mais après quelques mois de nombreux animaux déplacés étaient stabilisés et étaient observés en association avec des singes résidents. Ces premières observations montrent que, grâce à une méthodologie stricte et à la grande plasticité comportementale des singes hurleurs, cette translocation peut être considérée comme un succès.(Résumé d'auteur)