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Plus de la moitié de la population mondiale dépend des eaux souterraines pour ses besoins primaires. Grands nombres d’aquifères sont partagés entre différents pays et sont sources de conflits d’utilisation entre les acteurs. Une gestion concertée de ces aquifères est donc un problème d’une grande acuité. Alors qu’une attention particulière a été portée aux eaux de surface depuis plusieurs siècles en tant que ressource transfrontalière, il n’en a pas été de même pour les eaux souterraines et encore moins pour les aquifères non renouvelables.
Nous allons dans cette synthèse tenter d’étudier l’évolution des eaux souterraines transfrontalières dans le droit international, de sorte à mettre en lumière certains principes fondateur de ce droit. Le mécanisme de gestion mis en place dans le [...]

Plus de la moitié de la population mondiale dépend des eaux souterraines pour ses besoins primaires. Grands nombres d’aquifères sont partagés entre différents pays et sont sources de conflits d’utilisation entre les acteurs. Une gestion concertée de ces aquifères est donc un problème d’une grande acuité. Alors qu’une attention particulière a été portée aux eaux de surface depuis plusieurs siècles en tant que ressource transfrontalière, il n’en a pas été de même pour les eaux souterraines et encore moins pour les aquifères non renouvelables.
Nous allons dans cette synthèse tenter d’étudier l’évolution des eaux souterraines transfrontalières dans le droit international, de sorte à mettre en lumière certains principes fondateur de ce droit. Le mécanisme de gestion mis en place dans le cas de l’aquifère non renouvelable des Grès nubiens (NSAS) illustrera la mise en place d’une gestion concertée malgré l’absence de règles internationales précises.