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Un certain nombre de ressources en eaux, en particulier les eaux de forages, possèdent des concentration moyenne en arsenic comprises entre 10 et 50 ug/l. La nouvelle réglementation à 10 ug/l implique un traitement de ces eaux qui sont souvent utilisées par de petites collectivités, les plus concernées par ce problème. La désarséniation des eaux de forage dans un contexte de déferrisation biologique permet par optimisation des conditions de fonctionnement du procédé d'abattre significativement la teneur en arsenic pour satisfaire à la concentration limite de 10 ug/l. Les essais menés sur des eaux de qualités différentes, le traitement des données et mesures obtenues, permettent une bonne approche du dimensionnement du procédé. Quelle que soit la spéciation de l'arsenic minéral présent[...]

Un certain nombre de ressources en eaux, en particulier les eaux de forages, possèdent des concentration moyenne en arsenic comprises entre 10 et 50 ug/l. La nouvelle réglementation à 10 ug/l implique un traitement de ces eaux qui sont souvent utilisées par de petites collectivités, les plus concernées par ce problème. La désarséniation des eaux de forage dans un contexte de déferrisation biologique permet par optimisation des conditions de fonctionnement du procédé d'abattre significativement la teneur en arsenic pour satisfaire à la concentration limite de 10 ug/l. Les essais menés sur des eaux de qualités différentes, le traitement des données et mesures obtenues, permettent une bonne approche du dimensionnement du procédé. Quelle que soit la spéciation de l'arsenic minéral présent dans l'eau brute (formes trivalentes, pentavalentes), le traitement proposé permet de respecter la nouvelle norme et d'atteindre des teneurs résiduelles en arsenic total dans
l'eau traitée inférieures à 5 ug/l. Nous avons également montré que l'arsenic (III), la forme la plus toxique, présente en proportion importante était oxydée lors du traitement de deferrisation biologique. Les essais pilotes conduits sur des eaux naturelles et sur sites, dans des conditions proches de l'exploitation d'une unité de traitement, nous ont permis de proposer une hypothèse sur les mécanismes fondamentaux impliqués et donc d'en dégager des règles de dimensionnement. Une recherche à caractère fondamental permettrait de préciser ces mécanismes physico-chimiques et biologiques et notamment de fixer, pour des conditions opératoires bien maîtrisées, les cinétiques réactionnelles.