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Les médicaments sont consommés en grandes quantités dans le monde. Des résidus de ces produits atteignent les milieux aquatiques naturels sous différentes formes et par différentes voies, le long desquelles ils subissent plusieurs processus d'élimination et de dégradation. La présence de résidus pharmaceutiques dans les milieux naturels est avérée, avec des taux de contamination qui varient significativement suivant les milieu et produit étudiés. Ces substances sont conçues pour être biologiquement actives sur les êtres vivants. Elles risquent, en conséquence, d'exercer des effets non souhaités sur des organismes non cibles. Les impacts des résidus médicamenteux, à court terme et à long terme, se sont, en réalité, révélés très variables suivant la molécule, l'espèce concernée et les t[...]

Les médicaments sont consommés en grandes quantités dans le monde. Des résidus de ces produits atteignent les milieux aquatiques naturels sous différentes formes et par différentes voies, le long desquelles ils subissent plusieurs processus d'élimination et de dégradation. La présence de résidus pharmaceutiques dans les milieux naturels est avérée, avec des taux de contamination qui varient significativement suivant les milieu et produit étudiés. Ces substances sont conçues pour être biologiquement actives sur les êtres vivants. Elles risquent, en conséquence, d'exercer des effets non souhaités sur des organismes non cibles. Les impacts des résidus médicamenteux, à court terme et à long terme, se sont, en réalité, révélés très variables suivant la molécule, l'espèce concernée et les taux d'exposition : significatifs sur les végétaux, les invertébrés et les crustacés ; mitigés sur les vertébrés inférieurs (poissons) ; et faibles, voire négligeables, sur
l'espèce humaine. Les études permettent de conclure à la quasi inexistence du risque environnemental à court terme. Mais, les connaissances actuelles demeurent encore insuffisantes pour pouvoir conclure quant au risque à long terme.