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Les industries françaises produisent des effluents industriels plus ou moins pollués. Le plus souvent le traitement de ces effluents débute par un prétraitement chez l'industriel et se termine en station d'épuration municipale, où les polluants sont dilués. Cette situation résulte à la fois de l'évolution historique de l'assainissement et de l'absence d'offre de traitement en centres collectifs adaptée aux effluents industriels faiblement chargés. Il est possible d'améliorer en France cette situation en développant de nouveaux centres, qui utilisent des techniques simples et robustes, et des installations déjà éxistantes, afin de baisser les prix et capter de nouveaux marchés. Il peut s'agir d'une station d'épuration municipale que l'on adapte en ajoutant des capacités de stockage d'e[...]

Les industries françaises produisent des effluents industriels plus ou moins pollués. Le plus souvent le traitement de ces effluents débute par un prétraitement chez l'industriel et se termine en station d'épuration municipale, où les polluants sont dilués. Cette situation résulte à la fois de l'évolution historique de l'assainissement et de l'absence d'offre de traitement en centres collectifs adaptée aux effluents industriels faiblement chargés. Il est possible d'améliorer en France cette situation en développant de nouveaux centres, qui utilisent des techniques simples et robustes, et des installations déjà éxistantes, afin de baisser les prix et capter de nouveaux marchés. Il peut s'agir d'une station d'épuration municipale que l'on adapte en ajoutant des capacités de stockage d'effluents arrivant par camions, une unité de cassage physico-chimique des effluents, et en modifiant le fonctionnement des réacteurs biologiques. Il peut s'agir également d'une
station d'épuration industrielle disposant de capacités de traitement suffisantes pour accueillir des effluents tiers. Ces projets seront rentables moyennant des conditions minimales sur le tonnage annuel et sur l'investissement. La situation est plus complexe en Allemagne, car le raccordement des industriels aux stations d'épurations municipales est plus largement toléré. Ceci est obtenu en imposant des normes de rejet dans les réseaux municipaux sévères, ce qui oblige les industriels à bien faire fonctionner leurs prétraitements qui éxistent déjà. Ce contexte est donc défavorable à l'implantation de centres de raitements. A Berlin il serait néanmoins possible de cibler le marché des graisses alimentaires. Pour le reste (huiles solubles, métaux), les opérations seraient difficiles et risquées.