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Les analyses économiques reconnaissent que la pollution occasionnée par l'agriculture, représente un coût pour la société. Dans notre étude, en ce qui concerne le domaine de lutte contre cette pollution, spécifiquement celle des eaux par les nitrates, il ressort que, le principe de contractualisation entre agriculteur et pouvoir public sur la base d'un cahier des charges agri-environnemental (bonnes pratiques agricoles), est prometteur. Il internalise l'externalité à son origine sans pour autant infliger un coût important à la collectivité.
Dans le cadre général de cette problématique, nous avons démontré, par couplage de modèles agronomique et mathématique, l'efficacité économique et écologique d'un cahier des charges, représenté ici par des techniques extensives et ceci, dans le cas[...]

Les analyses économiques reconnaissent que la pollution occasionnée par l'agriculture, représente un coût pour la société. Dans notre étude, en ce qui concerne le domaine de lutte contre cette pollution, spécifiquement celle des eaux par les nitrates, il ressort que, le principe de contractualisation entre agriculteur et pouvoir public sur la base d'un cahier des charges agri-environnemental (bonnes pratiques agricoles), est prometteur. Il internalise l'externalité à son origine sans pour autant infliger un coût important à la collectivité.
Dans le cadre général de cette problématique, nous avons démontré, par couplage de modèles agronomique et mathématique, l'efficacité économique et écologique d'un cahier des charges, représenté ici par des techniques extensives et ceci, dans le cas d'une agriculture céréalière dans la commune d'Auradé dans le Gers.
Enfin les résultats du modèle révèlent que l'efficacité de cet instrument est comparable à celle d'une "taxe marginale" sur le facteur polluant "l'azote".