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La forêt naturelle occupe 8,2% du territoire de la République centrafricaine. Elle joue un rôle très important dans l'activité économique du pays depuis le démarrage de l'exploitation commerciale en 1945. Cependant, son aménagement se heurte à de nombreuses difficultés comme c'est le cas dans la plupart des forêts denses tropicales. C'est pour cette raison avec l'aide du CIRAD en collaboration avec l'administration forestière locale a été installé en 1981, le dispositif d'étude à long terme de Mbaiki. Deux traitements sylvicoles ont été testé sur le dispositif : l'exploitation simple des essences commerciales et l'exploitation complétée par une éclaircie systématique réalisée aux dépens des essences non commerciales. Ces traitements effectués en 1984-1985 visaient à expérimenter les e[...]

La forêt naturelle occupe 8,2% du territoire de la République centrafricaine. Elle joue un rôle très important dans l'activité économique du pays depuis le démarrage de l'exploitation commerciale en 1945. Cependant, son aménagement se heurte à de nombreuses difficultés comme c'est le cas dans la plupart des forêts denses tropicales. C'est pour cette raison avec l'aide du CIRAD en collaboration avec l'administration forestière locale a été installé en 1981, le dispositif d'étude à long terme de Mbaiki. Deux traitements sylvicoles ont été testé sur le dispositif : l'exploitation simple des essences commerciales et l'exploitation complétée par une éclaircie systématique réalisée aux dépens des essences non commerciales. Ces traitements effectués en 1984-1985 visaient à expérimenter les effets d'une exploitation prospective et ont donc été plus forts que l'exploitation pratiquée en République centrafricaine. Au regard des premiers résultats, il s'avère indispensable de poursuivre les observations sur le dispositif pour une durée de 25 à 35 ans pour mesurer les effets à long terme, tout en intégrant l'évaluation du coût des interventions par rapport au gain lié à l'augmentation de la croissance des arbres. Ce dispositif revêt une importance capitale sur le plan économique, pédagogique, scientifique voire environnemental pour le développement durable du patrimoine naturel non seulement en RCA mais aussi à travers les écosystèmes de forêt tropicale humide.